L’évolution du cours de l’argent au fil du temps

Un métal précieux en pleine évolution : Pourquoi investir dans l’argent ?

L’argent est souvent perçu comme une alternative à l’or, avec un rôle complémentaire dans les stratégies d’investissement. Alors que l’or est traditionnellement considéré comme une valeur refuge, l’argent, en raison de sa demande industrielle croissante, suscite un intérêt particulier. En effet, l’argent bénéficie d’une utilisation étendue dans des secteurs comme l’électronique, les énergies renouvelables et les véhicules électriques, ce qui en fait un métal précieux plus réactif aux évolutions économiques globales. 

Toutefois, l’évolution du prix de l’argent reste influencée par des facteurs similaires à ceux de l’or, notamment les politiques monétaires, les taux d’intérêt, l’inflation ou encore les tensions géopolitiques. Voici une analyse détaillée de l’évolution du prix de l’argent sur plusieurs périodes, pour pouvoir suivre ses tendances et mieux comprendre les facteurs qui l’influencent afin d’identifier les opportunités qui s’offrent aux investisseurs.

L’évolution du cours de l’argent à travers les années

Comment le prix de l’argent a-t-il évolué au cours du mois écoulé ?

Le 23 juin 2025, le prix de l’argent s’établit à 36,13 USD l’once, en hausse de 2,04 % par rapport au mois précédent, où le cours était de 33,06 USD. Cette hausse, bien que modeste sur une période aussi courte, peut être attribuée à plusieurs facteurs économiques et monétaires. D’une part, la Réserve fédérale américaine a maintenu une politique monétaire relativement restrictive avec des anticipations de hausses de taux d’intérêt, ce qui a soutenu la force du dollar. En effet, un dollar plus fort pèse généralement sur les prix des métaux précieux, mais la demande pour l’argent a continué de croître malgré cela. Par ailleurs, une inflation modérée dans les pays développés a contribué à maintenir l’intérêt pour les valeurs refuges, dont l’argent fait partie, bien que de manière plus industrielle que l’or.

D’autre part, la demande industrielle pour l’argent est restée stable, notamment dans le secteur de l’électronique et des énergies renouvelables. En effet, l’argent joue un rôle crucial dans la fabrication de panneaux solaires et dans les batteries des véhicules électriques, secteurs en forte expansion à l’échelle mondiale. Cette dynamique industrielle a agi comme un facteur de soutien au prix de l’argent, malgré une pression baissière exercée par la force du dollar. Ainsi, cette stabilité a permis à l’argent de résister à la montée du dollar, maintenant son prix à un niveau relativement élevé.

L’évolution du prix de l’argent sur les 3 derniers mois

Au cours des trois derniers mois, le prix de l’argent a progressé de 8,09 %, atteignant les 33,24 USD l’once. Cette hausse est le reflet d’une combinaison de facteurs géopolitiques croissantes, notamment au Moyen-Orient, qui ont conduit à une incertitude accrue sur les marchés mondiaux. En période d’instabilité géopolitique, les métaux précieux, y compris l’argent, sont traditionnellement perçus comme une valeur refuge, ce qui a stimulé l’achat de ces actifs. Ces tensions ont alors renforcé l’intérêt des investisseurs pour des placements jugés sûrs en période de crise.

Simultanément, la politique monétaire accommodante de la Réserve fédérale américaine, avec des taux d’intérêt relativement bas, a encouragé les investissements dans les actifs non productifs comme l’or et l’argent. Bien que l’or soit l’actif refuge traditionnel par excellence, l’argent a également bénéficié de cette politique de taux bas, car il offre des rendements intéressants pour les investisseurs en quête de diversification.

Enfin, la croissance économique mondiale a soutenu la demande industrielle pour l’argent. En effet, les secteurs liés aux énergies renouvelables, en particulier les panneaux solaires, ont enregistré une forte demande, ce qui a contribué à la hausse du prix de l’argent. De plus, le développement de technologies vertes a poussé les entreprises à rechercher des matières premières pour soutenir leur production, renforçant ainsi la position de l’argent sur le marché.

Une croissance solide sur 6 mois grâce à un environnement économique favorable

Sur six mois, l’argent a enregistré une hausse de 21,44 %, atteignant 29,65 USD l’once. Cette forte augmentation a été principalement alimentée par l’évolution des politiques monétaires et une demande industrielle soutenue. En effet, les banques centrales, en particulier la Réserve fédérale américaine, ont maintenu des taux d’intérêt bas, une situation qui favorise l’achat de métaux précieux comme l’argent. Ces politiques monétaires accommodantes ont créé un environnement où les actifs à faible rendement mais stables, comme les métaux précieux, sont devenus de plus en plus attractifs pour les investisseurs.

En parallèle, l’inflation, bien que relativement contenue, a également joué un rôle important dans cette hausse. En période d’inflation, comme celle observée pendant cette période, les métaux précieux, dont l’argent, sont traditionnellement considérés comme une couverture contre la dépréciation de la monnaie. Ainsi, l’argent a bénéficié d’une demande accrue à la fois de la part des investisseurs cherchant à se protéger contre l’inflation et des industries nécessitant ce métal pour la production de biens technologiques.

De plus, le secteur de l’énergie renouvelable, a encore une fois de plus vu une demande accrue en raison de l’adoption mondiale des énergies vertes. Cette dynamique industrielle a eu un impact direct sur la demande d’argent, qui est un composant essentiel dans la fabrication de ces technologies, renforçant ainsi la tendance à la hausse des prix de l’argent pendant cette période.

Sur 1 an, l’augmentation des infrastructures vertes favorise la demande de l’argent

L’année écoulée a vu le prix de l’argent augmenter de 22,03 %, atteignant les 29,57 USD l’once. Cette évolution par rapport à aujourd’hui est le reflet de plusieurs facteurs globaux. Tout d’abord, la reprise économique mondiale a soutenu la demande industrielle, en particulier dans les secteurs des technologies et de l’énergie renouvelable, où l’argent joue un rôle clé. En effet, l’accélération des investissements dans les infrastructures vertes a fortement stimulé l’industrie de l’argent, contribuant ainsi à cette augmentation de prix.

En parallèle, la politique des banques centrales, qui ont maintenu des taux d’intérêt bas pour soutenir la reprise économique après la pandémie de COVID-19, a renforcé l’attractivité des métaux précieux. Bien que l’inflation ait ralenti au cours de l’année, elle est restée suffisamment élevée pour maintenir l’intérêt pour l’argent en tant que protection contre la dépréciation des devises.

Le marché de l’argent a également bénéficié d’un regain de confiance des investisseurs dans les actifs tangibles face à l’incertitude persistante des marchés financiers. Les tensions géopolitiques et les préoccupations économiques ont conduit les investisseurs à privilégier des actifs comme l’argent, qui est à la fois un actif refuge et une matière première industrielle essentielle.

L’impact de la reprise post-COVID et de la politique des banques centrales sur 3 ans

Au cours des trois dernières années, le prix de l’argent a augmenté de 21,44 %, atteignant 21,14 USD l’once, franchissant ainsi la barre des 20 USD l’once. Cette hausse s’inscrit dans le cadre de la reprise post-COVID, où la demande industrielle pour l’argent a considérablement augmenté. La pandémie de COVID-19 a perturbé les chaînes d’approvisionnement mondiales, mais la reprise économique qui a suivi a stimulé les secteurs industriels utilisant de l’argent. En particulier, la demande dans les technologies de transition énergétique, plus précisément les véhicules électriques et les panneaux solaires.

De plus, la politique monétaire des banques centrales, a également contribué à l’augmentation des prix des métaux précieux. En période de faible rendement des investissements traditionnels, les investisseurs se tournent vers les métaux précieux comme moyen de protection contre les risques économiques et financiers.

5 ans d’évolution : Un contexte de croissance durable

Sur cinq ans, le prix de l’argent a progressé de 88,39 %, atteignant 18,04 USD l’once. Cette progression entre 2020 et 2025 est le résultat de plusieurs facteurs comme la reprise économique post-COVID-19 qui a joué un rôle majeur dans l’augmentation de la demande d’argent, particulièrement dans les secteurs technologiques et des énergies renouvelables. Par exemple, l’utilisation de l’argent dans la fabrication de batteries pour véhicules électriques a eu un impact direct sur le prix du métal, en raison de l’accélération des investissements dans ces industries.

De plus, les politiques monétaires des principales banques centrales ont contribué à un environnement propice à l’augmentation des investissements dans les métaux précieux. La faiblesse des taux d’intérêt a conduit les investisseurs à rechercher des actifs comme l’argent, qui offrent un potentiel de gain tout en restant relativement stables dans un environnement économique incertain.

Une décennie de croissance impressionnante : Crises, taux d’intérêt et demande industrielle

Sur les dix dernières années, l’argent a enregistré une hausse considérable de 94,31 %, atteignant 36,18 USD l’once, contre 18,62 USD l’once il y a dix ans. Cette augmentation est principalement due aux crises économiques mondiales, telles que la crise financière de 2008 et la crise sanitaire du COVID-19, qui ont intensifié l’intérêt pour les métaux précieux. En période d’incertitude économique, les investisseurs ont tendance à se tourner vers des actifs physiques comme l’or et l’argent, qui sont considérés comme des valeurs refuges. Ce phénomène a été particulièrement visible lors des périodes de turbulences économiques, où les investisseurs ont cherché à sécuriser leurs portefeuilles contre la volatilité des marchés financiers.

Par ailleurs, l’évolution des politiques monétaires a également joué un rôle crucial dans cette hausse. Les banques centrales, et en particulier la Réserve fédérale américaine, ont maintenu des taux d’intérêt bas pendant une grande partie de cette période, créant ainsi un environnement propice à l’achat de métaux précieux. En parallèle, la forte demande dans les secteurs technologiques et de l’énergie renouvelable, où l’argent est un métal indispensable, a également contribué à cette appréciation soutenue du prix.

L’argent offre t-il des opportunités d’investissement sur le long terme ?

L’’évolution du prix de l’argent au cours des différentes périodes montre que ce métal précieux présente un potentiel de croissance considérable, alimenté par sa demande industrielle croissante, notamment dans les technologies vertes. Bien que l’or reste la valeur refuge privilégié en période d’incertitude, l’argent se distingue par sa polyvalence industrielle et son rôle crucial dans les secteurs de l’électronique et des énergies renouvelables.

Les facteurs géopolitiques, monétaires et économiques, eux, influencent de manière considérables le prix de l’argent. Mais sa demande croissante dans des secteurs clés laisse présager des opportunités intéressantes pour les investisseurs à long terme. C’est pourquoi les investisseurs doivent surveiller de près l’évolution des politiques monétaires, les fluctuations économiques et les tensions géopolitiques, car ces facteurs auront un impact direct sur le marché des métaux précieux.

Le déclin du dollar américain en 2025 : contexte, causes et perspectives

Depuis la Seconde Guerre mondiale, le dollar américain s’est imposé comme la monnaie dominante du système financier international. Il a longtemps été la principale devise de réserve et d’échange, symbole de la puissance économique des États-Unis. Cependant, en 2025, le billet vert subit une dépréciation notable malgré la résilience apparente des marchés boursiers américains. Les investisseurs s’interrogent : s’agit-il d’un affaiblissement passager ou des signes d’un rééquilibrage monétaire mondial plus profond ? Dans cet article, nous analysons les causes de la baisse du dollar, ses conséquences économiques, ainsi que les perspectives pour les investisseurs et le statut futur du dollar.

Une baisse marquée et inédite du dollar américain

Une chute visible sur tous les fronts

Le dollar a amorcé début 2025 une baisse généralisée face aux autres devises. Sur les seuls premiers mois de l’année, la devise américaine a perdu environ 7 % de sa valeur en moyenne. Concrètement, l’euro, la livre sterling, le yen et le franc suisse, qui comptent parmi les principales monnaies mondiales, se sont nettement appréciés face au billet vert. La monnaie unique européenne affiche ainsi une hausse de plus de 10 % par rapport au dollar depuis janvier, la livre sterling environ +8 %, tandis que le yen japonais et le franc suisse, valeurs refuges traditionnelles, ont gagné plus de 9 % contre le dollar. En quelques mois, l’indice du dollar (DXY) a plongé de près de 9 %, revenant sur des planchers inédits depuis 3 ans.

Évolution de l’indice du dollar américain (DXY) entre mai 2024 et mai 2025.

Cette faiblesse du dollar est généralisée. Elle s’observe vis-à-vis de toutes les grandes devises mondiales, du yen à l’euro en passant par la livre. Longtemps considéré comme un actif refuge incontournable, le billet vert cède désormais du terrain sur tous les tableaux. Fait notable, cette dépréciation s’opère alors même que l’économie américaine ne s’effondre pas et que les indices boursiers se portent bien, signe d’une décorrélation inédite entre la performance des actions et celle de la devise.

Une performance décorrélée des marchés actions

En effet, la baisse du dollar contraste avec la tenue robuste des marchés actions américains. Après le choc initial provoqué par la crise du 2 avril, marquée par l’annonce surprise de tarifs douaniers américains, Wall Street a rapidement rebondi. Les principaux indices boursiers, Dow Jones, S&P 500, Nasdaq, ont effacé une bonne partie de leurs pertes dans les jours suivant l’annonce d’une trêve commerciale le 9 avril. Alors que l’annonce d’un répit tarifaire a ramené le calme et permis aux actions de récupérer environ la moitié de leur chute immédiate, le dollar, lui, n’a pas profité de ce répit. Bien au contraire, la devise américaine a continué de s’affaiblir et sa glissade s’est même accélérée après l’annonce de la pause dans l’escalade commerciale. Autrement dit, malgré un rebond des actions américaines au printemps 2025, le dollar est resté englué dans une tendance baissière durable.

Cette divergence s’explique par un désengagement des investisseurs internationaux du dollar, malgré leur appétit renouvelé pour les actions américaines. Les facteurs qui pèsent sur le billet vert semblent pour l’instant l’emporter sur le soutien qu’apporterait normalement une économie américaine résiliente. Pour les analystes, ce découplage témoigne d’une crise de confiance spécifique vis-à-vis de la monnaie américaine, indépendamment de la santé des entreprises cotées.

Quelles sont les causes de ce recul du billet vert ?

Un contexte politique et commercial tendu

Plusieurs facteurs conjoncturels ont précipité la baisse du dollar en 2025. D’abord, la résurgence des tensions commerciales sino-américaines a fortement ébranlé la confiance dans le billet vert. Début avril, l’administration Trump a relancé la guerre commerciale avec la Chine en imposant de nouveaux droits de douane massifs sur l’ensemble des importations américaines, suivis de tarifs punitifs ciblant certains pays. Ces mesures protectionnistes, comprenant des droits de douane pouvant atteindre 10 % à 34 % sur les biens chinois selon certaines sources, ont déclenché un choc sur les marchés mondiaux. En réaction, Pékin a protesté et la diplomatie économique s’est envenimée, plongeant les acteurs économiques dans l’incertitude.

Malgré une première tentative de dialogue, les discussions restent délicates. La reprise du dialogue économique entre Washington et Pékin s’est faite en Suisse les 10 et 11 mai 2025, lors d’une rencontre officielle entre le secrétaire au Trésor américain et le vice-Premier ministre chinois. Il s’agissait des premières négociations commerciales directes depuis la montée des tensions. Cependant, ce début de pourparlers n’a offert qu’une lueur d’espoir fragile. Aucune détente franche ne s’est encore matérialisée dans la politique tarifaire. Ce contexte politique tendu et ces tractations incertaines pèsent sur le dollar, car les cambistes redoutent une escalade prolongée de la guerre commerciale.

Les pressions sur la Fed et les taux d’intérêt

En parallèle, la politique monétaire américaine est source de volatilité pour le dollar. Le président Trump exerce depuis le début de son second mandat une pression publique inhabituelle sur la Réserve fédérale (Fed). Malgré une inflation toujours présente aux États-Unis, la Maison Blanche réclame ouvertement un assouplissement monétaire agressif pour soutenir la croissance. Donald Trump a multiplié les attaques envers Jerome Powell, le président de la Fed, allant jusqu’à le qualifier de « loser » et menacer de le révoquer s’il ne s’exécutait pas. Il exige des baisses immédiates des taux d’intérêt afin de compenser les effets négatifs de sa propre politique commerciale.

Jerome Powell, de son côté, s’efforce de défendre l’indépendance de la Fed. Conscient des risques d’une détente monétaire précipitée, il résiste aux injonctions présidentielles, craignant qu’une baisse trop rapide des taux n’alimente l’inflation ou ne discrédite davantage le dollar. Ce bras de fer inédit entre la Fed et la Maison Blanche crée une grande incertitude quant à l’orientation future des taux américains. Les investisseurs peinent à anticiper la trajectoire monétaire des prochains mois, ce qui augmente la volatilité sur le marché obligataire. On a ainsi observé des mouvements erratiques des rendements : par exemple, les anticipations d’inflation à 5 ans ont chuté de 0,2 % juste après l’annonce des tarifs, alors même que de telles mesures douanières devraient théoriquement être inflationnistes. Ces soubresauts des taux d’intérêt, marqués par une baisse des anticipations d’inflation mais une hausse des rendements réels, témoignent de la nervosité ambiante et contribuent à affaiblir l’attrait du dollar aux yeux de certains investisseurs.

C’est pourquoi, les ingérences politiques dans la politique monétaire et le doute sur la trajectoire des taux américains minent la crédibilité du dollar. La monnaie américaine pâtit d’une perte de confiance, les marchés craignant que la Fed ne puisse plus agir librement pour stabiliser l’économie et défendre la valeur du billet vert.

Les risques géopolitiques mondiaux

Le recul du dollar s’inscrit enfin dans un climat géopolitique international toujours trouble, qui favorise les actifs refuges alternatifs. Les tensions persistantes sur plusieurs fronts, comme la guerre en Ukraine toujours en cours en 2025 ou les incertitudes au Moyen-Orient, incitent les investisseurs à la prudence. Dans ce contexte chargé de risques, beaucoup préfèrent se replier sur des valeurs considérées comme sûres en période d’instabilité, au détriment du dollar.

Cette aversion au risque profite notamment aux devises refuge comme le yen japonais et le franc suisse, qui ont vu affluer les capitaux inquiets. Depuis le début de l’année, le yen et le franc suisse se sont nettement renforcés face au dollar avec +9 % environ chacun, témoignant d’un mouvement de fuite vers la sécurité. De même, l’or a été particulièrement recherché : le métal jaune, valeur refuge par excellence, a enregistré un rallye spectaculaire, culminant fin avril à un record historique de 3 500 $ l’once. Cette ruée vers l’or, corrélée à la chute du dollar, illustre bien l’arbitrage des investisseurs en faveur d’actifs tangibles et stables lorsque les incertitudes géopolitiques augmentent.

Par contraste, le dollar américain, lui, pâtit de son statut de devise risquée dans un tel climat. Toute crise internationale majeure tend à faire baisser le billet vert si elle implique directement les États-Unis ou si elle remet en cause l’ordre économique piloté par les Américains. En 2025, la conjugaison des conflits et de la rivalité sino-américaine a alimenté un environnement défavorable au dollar, accélérant son déclin en tant que valeur refuge au profit d’autres actifs.

Un changement structurel en cours ?

Vers une recomposition du paysage monétaire mondial

Au-delà des causes immédiates, la baisse du dollar reflète une tendance de fond : sa domination mondiale recule peu à peu au profit d’un système plus équilibré. Si l’on élargit la perspective, on constate que la part du dollar dans les réserves de change mondiales diminue depuis des années. Il y a une vingtaine d’années, le dollar représentait près de 70 % des réserves des banques centrales. Aujourd’hui, cette part est tombée aux alentours de 58-59 %, son plus bas niveau depuis un quart de siècle. Autrement dit, la domination du billet vert recule lentement mais sûrement, au fur et à mesure que d’autres devises gagnent en importance dans les échanges internationaux.

Parmi ces devises concurrentes, l’euro tient la seconde place. La monnaie européenne s’est renforcée depuis sa création et représente autour de 20 % des réserves mondiales ces dernières années. De plus, l’euro s’est affirmé comme monnaie alternative dans certaines transactions internationales, offrant aux acteurs économiques une option hors dollar. Derrière l’euro, on observe la montée graduelle de plusieurs devises émergentes. En effet, le yuan chinois, officiellement appelé renminbi, prend de l’ampleur. Pékin pousse activement sa devise dans le commerce en proposant notamment des paiements du pétrole en yuan et en développant son propre système de paiement international, le CIPS. Les banques centrales commencent également à en détenir davantage dans leurs réserves. De même, d’autres pays émergents comme l’Inde cherchent à internationaliser leur monnaie, en mettant en place des accords de règlement en roupie et en l’intégrant progressivement aux échanges régionaux. Certes, ces devises ne représentent encore qu’une fraction modeste des réserves avec environ 9 % en cumulant yuan, dollar australien, canadien, etc., mais leur progression témoigne d’une volonté de diversification.

En parallèle, des groupements de pays explorent des alternatives pour réduire leur dépendance au dollar. Après l’usage extensif des sanctions financières occidentales qui a mis en lumière le « risque dollar » pour certains États, des coalitions comme les BRICS (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) ont accéléré leurs travaux sur des mécanismes de paiement en monnaies locales. Lors du sommet d’octobre 2024, des initiatives pour contourner le dollar dans le commerce et la finance ont été discutées, même si aucune solution miracle n’a émergé à court terme. Ces efforts s’inscrivent dans un mouvement de long terme pour bâtir un paysage monétaire moins centré sur une seule devise.

Ainsi, le recul du dollar en 2025 est aussi le reflet d’une recomposition structurelle du système monétaire. La devise américaine reste prédominante, mais moins qu’avant, et son « poids » se redistribue progressivement entre l’euro, le yuan et d’autres monnaies. On s’oriente vers un monde où plusieurs devises coexisteront dans un équilibre nouveau : un monde peut-être plus fragmenté, dans lequel le dollar devra partager la vedette.

Le dollar face à ses concurrents

Face à cette évolution, comment le dollar se positionne-t-il par rapport aux autres actifs de réserve ou d’échange ? D’abord, le succès récent de l’or est révélateur. En 2025, l’once d’or a frôlé pour la première fois la barre des 3 500 $, signe que les investisseurs cherchent des alternatives fiables. La flambée du métal jaune confirme son statut de valeur refuge privilégiée en période d’instabilité monétaire. De nombreux pays ont d’ailleurs renforcé leurs réserves d’or : les banques centrales achètent depuis quelques années des quantités record d’or physique avec plus de 1 000 tonnes par an sur 2019-2024 afin de diversifier leurs actifs. Cet engouement pour l’or s’explique par ses qualités intrinsèques, comme le fait d’être un actif tangible, universellement reconnu et sans risque de contrepartie, qui rassurent lorsque la confiance dans les devises fiduciaires vacille. Ainsi, l’ascension de l’or en 2025 peut être vue comme un symptôme de fragilisation du dollar : investisseurs et États cherchent à se couvrir contre une éventuelle poursuite du déclin du billet vert en augmentant la part d’or dans leurs portefeuilles.

Qu’en est-il des crypto-monnaies, une alternative aux monnaies classiques ? Certes, le Bitcoin et d’autres cryptomonnaies ont connu en 2025 une valorisation importante, le bitcoin évoluant dans une fourchette comprise entre 80 000 et 85 000 dollars l’unité selon les données de marché. Néanmoins, malgré leur essor, ces actifs numériques n’ont pas fondamentalement changé la donne du système monétaire global. Leur volatilité extrême et l’absence de régulation universelle les empêchent pour l’instant de jouer un rôle de réserve de valeur fiable à l’échelle étatique. Aucune banque centrale ne détient de bitcoins dans ses réserves, et les échanges internationaux restent dominés par les monnaies fiduciaires traditionnelles.

Enfin, face à ses concurrents directs comme l’euro, le yuan, le yen, le dollar conserve encore des atouts considérables. La taille des marchés américains, financiers comme commerciaux, continue de fournir une profondeur et une liquidité inégalées au dollar. De plus, de nombreux contrats globaux, notamment dans les secteurs de l’énergie et des matières premières, restent libellés en dollars américains, ce qui entretient une forte demande pour cette devise. Tant que l’euro ou le yuan ne pourront offrir la même stabilité politique, la même liquidité financière et la même confiance internationale, il est peu probable qu’ils détrônent complètement le billet vert dans un futur proche. On assiste certes à un glissement vers plus de multipolarité monétaire, mais sans qu’une devise unique ne remplace le dollar.

Quelles conséquences pour les investisseurs ?

Une opportunité à court terme

La chute du dollar, si elle reflète des incertitudes, crée aussi certains effets d’aubaine pour les investisseurs, en particulier à court terme. Un dollar affaibli rend les actifs américains moins coûteux pour les investisseurs internationaux. Ainsi, un investisseur européen ou asiatique dispose d’un pouvoir d’achat accru pour acquérir des actions, des obligations ou de l’immobilier aux États-Unis lorsque le billet vert baisse. Cette situation a d’ailleurs pu contribuer à l’attrait de Wall Street en 2025 : des capitaux étrangers ont profité du taux de change avantageux pour se positionner sur des actions américaines devenues relativement « bon marché » dans leur devise locale.

Par exemple, un investisseur de la zone euro échangeant ses euros contre des dollars en profite davantage lorsque le dollar est bas. S’il investit ensuite en Bourse américaine et que les indices montent, il réalise un gain en dollars et bénéficie d’une éventuelle revalorisation du dollar ultérieure. Il y a donc un effet d’entraînement potentiel : la baisse du billet vert peut attirer des flux de capitaux vers les États-Unis, ce qui soutient le marché action. On a pu observer un certain regain sur les actions américaines mi-2025, soutenu en partie par ces achats étrangers opportunistes.

Cependant, il convient de nuancer cet optimisme. La contrepartie d’un dollar faible, c’est que les investisseurs étrangers déjà positionnés aux États-Unis voient la valeur de leurs avoirs diminuer une fois convertie dans leur monnaie domestique. En effet, un Européen qui détenait des actions américaines subit une perte de change lorsque le dollar baisse, ce qui baisse son rendement réel. À court terme, la baisse du dollar favorise donc ceux qui entrent sur le marché américain, mais pénalise ceux qui y sont investis de longue date sans couverture de change. C’est pourquoi de nombreux investisseurs institutionnels utilisent des stratégies de couverture du risque de change pour se protéger.

Le recul du dollar alors crée un cadre d’investissement différent : il offre des opportunités tactiques, comme le rachat d’actifs américains à prix réduit, tout en imposant une vigilance accrue sur le risque de change. Les plus avantagés à court terme sont les nouveaux entrants ou ceux qui convertissent des devises fortes en dollars pour investir, tandis que les investisseurs en place doivent gérer l’érosion de leurs gains en monnaie locale.

Repositionnement des portefeuilles

Au-delà du court terme, l’affaiblissement du dollar incite les investisseurs à réajuster leurs portefeuilles dans une optique défensive et stratégique. D’une part, l’or fait un retour en grâce remarquable. La hausse du cours de l’or en 2025 a conforté de nombreux gestionnaires d’actifs dans l’idée qu’une allocation en or est un rempart utile en période de turbulences monétaires. Que ce soit via l’or physique, les ETF adossés au métal ou les actions de mines aurifères, l’or redevient un actif stratégique dans les portefeuilles. Il joue son rôle traditionnel de couverture contre l’inflation et de valeur refuge en cas de crise, justifiant une hausse des positions dans cet actif tangible.

lingot or

Parallèlement, on observe une diversification géographique et sectorielle accrue des investissements. La perspective d’un dollar durablement plus faible pousse à réduire une surexposition aux actifs libellés en USD. De nombreux investisseurs ont ainsi commencé à réallouer une partie de leurs avoirs vers d’autres zones monétaires. Plutôt que de tout miser sur le marché américain, ils privilégient désormais des marchés offrant une stabilité ou des rendements plus prévisibles, comme la zone euro, la Suisse ou certains pays émergents. Concrètement, cela peut signifier augmenter la part d’actions européennes dans un portefeuille, ou encore investir dans des obligations émises en devise locale de pays émergents bien choisis. L’idée est de ne plus dépendre uniquement du dollar, dont la trajectoire incertaine pourrait continuer d’éroder la valeur des placements en USD.

Les actifs tangibles et les matières premières bénéficient aussi de ce repositionnement. Outre l’or, d’autres métaux précieux, ou des actifs réels comme l’immobilier, sont recherchés pour leur capacité à conserver une valeur intrinsèque indépendamment des fluctuations monétaires. Dans un environnement de taux éventuellement plus bas, si la Fed finit par céder aux pressions et de dollar faible, l’immobilier aux États-Unis pourrait par exemple attirer les investisseurs étrangers en quête de rendement stable, tout comme les infrastructures ou investissements alternatifs.

Et maintenant ? Quelles perspectives pour le dollar ?

Scénarios possibles à court et moyen terme

L’évolution future du dollar dépendra de l’équilibre entre ces forces baissières et les éventuels facteurs de soutien qui pourraient se manifester. À court terme, un scénario de stabilisation du dollar n’est pas à exclure, à condition d’une amélioration du contexte géopolitique et d’un retour à plus de cohérence dans la politique économique américaine. Par exemple, toute annonce de désescalade durable dans la guerre commerciale sino-américaine ou un apaisement des tensions en Ukraine ou encore au Moyen-Orient, pourrait redorer le blason du billet vert. De même, si l’administration américaine prenait des mesures pour restaurer la crédibilité et la visibilité de sa politique en clarifiant par exemple sa stratégie monétaire ou budgétaire, les marchés pourraient y voir un signal rassurant et cesser de sanctionner le dollar. Un tel répit pourrait permettre au taux de change de se stabiliser, voire de se redresser légèrement si la confiance revient.

À l’inverse, le scénario d’une nouvelle phase de baisse du dollar reste sur la table si les incertitudes persistent ou s’aggravent. Si aucune solution concrète n’émerge dans le conflit commercial avec la Chine, que la Fed continue d’être sous pression politique, ou qu’une crise géopolitique majeure éclate, le billet vert pourrait replonger. Les analystes estiment qu’en l’absence d’amélioration, l’euro pourrait encore grimper vers 1,20 $, ce qui impliquerait une poursuite de la baisse du dollar, tandis que le dollar pourrait flancher sous des seuils techniques importants face au franc suisse ou au yen. Une telle érosion prolongée ne serait pas sans conséquences : elle pourrait alimenter davantage l’inflation importée aux États-Unis et pousser la Fed à réagir, mais aussi accélérer le déplacement des flux financiers vers d’autres devises.

Entre ces deux extrêmes, le scénario le plus probable est peut-être une volatilité continue du dollar, avec des phases de répit et de rechute au gré des nouvelles. Le billet vert pourrait osciller en fonction des déclarations de politiques avec par exemple une annonce de compromis commercial qui le ferait remonter temporairement, suivie d’une donnée économique décevante qui le ferait baisser. Les marchés des changes intègrent désormais dans leurs anticipations une bonne dose d’instabilité politique américaine, ce qui pourrait maintenir le dollar sous pression tant que cette incertitude n’est pas levée.

prévisions euro dollars

Une monnaie toujours incontournable, mais fragilisée 

Malgré son déclin récent, le dollar reste la devise pivot du système financier international. En 2025, il continue d’occuper une place prépondérante : environ 58 % des réserves de change mondiales sont encore libellées en dollars, la plupart des matières premières s’échangent en dollars, et il demeure l’unité de référence pour de nombreuses transactions. Cette inertie du système joue en faveur du billet vert : aucune monnaie concurrente n’a pour l’instant la capacité de le remplacer entièrement. À court terme, le dollar conserve ainsi son rôle central, soutenu par le fait qu’aucune alternative pleinement crédible n’existe pour le détrôner. Les acteurs économiques mondiaux, bien que méfiants, continuent de l’utiliser massivement par pragmatisme.

Pour autant, le dollar de 2025 n’est plus tout à fait le dollar tout-puissant d’autrefois. Les événements récents ont exposé ses fragilités. D’une part, les déséquilibres structurels américains restent en arrière-plan et peuvent entamer la confiance sur le long terme. D’autre part, l’usage géopolitique du dollar a poussé certains pays à s’en éloigner progressivement pour réduire leur vulnérabilité. Le résultat, c’est le risque d’une érosion lente du statut privilégié du dollar.

Pour les États-Unis, cela signifie qu’il faudra sans doute redoubler d’efforts pour maintenir la confiance dans le dollar, en menant une politique économique disciplinée et une diplomatie monétaire mesurée. Pour les autres pays, c’est l’opportunité de développer des alternatives afin de réduire leur dépendance aux fluctuations du billet vert.

Les réserves d’or des États à travers le temps

I. Origine et évolution des réserves d’or étatiques

II. Les raisons contemporaines de conserver de l’or

III. Les réserves d’or actuelles par pays : Quantités, stockages et évolutions historiques

IV. Les réserves d’or : Entre héritage et stratégie d’avenir

Origine et évolution des réserves d’or étatiques

Pendant des millénaires, l’or a fasciné les dirigeants et servi de gage suprême de richesse. Depuis l’Antiquité, les cités et empires accumulent l’or dans des trésors sacrés ou royaux. Athènes, par exemple, conserva au Ve siècle av. J.-C. un imposant trésor sur l’Acropole, la statue chryséléphantine d’Athéna Parthénos au Parthénon, qui était revêtue de plaques d’or pur pour près d’1,3 tonne d’or. Ce pactole servait de réserve financière ultime pour la cité d’Athènes​. Plus tard, le légendaire roi Crésus de Lydie au VIᵉ siècle av. J.-C., accumula tant d’or que son nom est passé en proverbe : riche comme Crésus. Plus à l’est, l’Empire perse achéménide entassa le butin de ses conquêtes, tout comme Rome qui, à la fin de la République, s’appropria les trésors hellénistiques. Ainsi, de l’Égypte pharaonique dont les tombes regorgeaient d’or, aux cités grecques, l’or fut l’arme silencieuse, plus décisive que bien des épées.

Mansa Musa, roi du Mali au XIVᵉ siècle, tenant une pièce d’or sur l’Atlas catalan (1375), symbolise l’importance historique de l’or comme richesse et puissance.

Au Moyen Âge, l’or reste rare en Europe occidentale, mais demeure l’apanage des empereurs et des rois. Les Byzantins utilisent le solidus d’or comme monnaie stable et Charlemagne lui-même fait frapper des mancus d’or. Les royaumes médiévaux thésaurisent leurs pièces et objets d’or, souvent acquis par le commerce ou la guerre. Les Croisades rapportent en Occident des trésors byzantins et orientaux récupérés lors le sac de Constantinople en 1204 qui vit les croisés piller icônes et vases d’or en quantité. Parallèlement, les échanges avec l’Afrique transsaharienne apportent de l’or du Soudan, une région de l’actuel Mali, en Europe. En 1324, le pèlerinage du roi Mansa Musa de l’Empire du Mali vers La Mecque stupéfia le monde musulman, il distribua tant d’or en chemin que le prix du métal précieux chuta au Caire pendant quelques années, signe d’une opulence inouïe.

Durant la Renaissance, avec les conquêtes coloniales, l’Europe découvre de nouvelles mines d’or. Du côté des empires aztèque et inca, ils sont dépossédés de leurs réserves. Ainsi en 1532, l’empereur inca Atahualpa offrit une salle remplie d’objets d’or en rançon, un butin fabuleux que les conquistadors fondirent en lingots. Les galions espagnols du XVIᵉ siècle rapportent ainsi des tonnes d’or, et surtout d’argent, du Nouveau Monde, finançant les monarchies d’Europe et attisant les convoitises. Les trésors amassés par les couronnes européennes en Espagne, Portugal, puis Angleterre et France deviennent dès lors des réserves stratégiques.

Au XIXᵉ siècle, l’or prend une dimension nouvelle avec l’ère de l’étalon-or. À partir des années 1800, de grandes découvertes en Californie en 1848, en  Australie en 1851 et en Afrique du Sud en 1886, inondent le marché mondial de métal jaune. Les banques centrales commencent à accumuler l’or pour garantir la valeur des monnaies émises. Le Royaume-Uni adopte officiellement l’étalon-or en 1816, bientôt suivi par la plupart des puissances industrielles. Détenir de l’or devient alors indispensable pour inspirer confiance et la devise papier est alors échangeable en or sur demande. Vers 1900, les réserves d’or des banques centrales européenne et américaine atteignent des sommets, soutenant un système monétaire international doré. Cette époque voit aussi une véritable ruée vers l’or diplomatique, chaque nation cherchant à remplir ses coffres. Par exemple, l’Empire russe accumule des réserves pour renforcer le rouble, tandis que la France reconstitue son stock après l’avoir en partie cédé comme indemnité de guerre à l’Allemagne en 1871. L’or est désormais le soleil autour duquel gravitent les finances mondiales.

Après 1944, le système monétaire international se réinvente à Bretton Woods, mais l’or y conserve un rôle central. Sortant de la Seconde Guerre mondiale, les États-Unis émergent comme le Roi Midas de la finance puisqu’ils détiennent alors près des trois quarts de tout l’or monétaire du monde, environ 20 000 tonnes, dans les coffres de Fort Knox et de la Réserve fédérale. Cette concentration s’explique par l’afflux des réserves européennes envoyées outre-Atlantique pendant la guerre pour les mettre à l’abri du conflit. Ainsi, la Banque d’Angleterre transféra secrètement des centaines de tonnes vers le Canada en 1940 lors de l’opération Fish. L’accord de Bretton Woods consacre alors le dollar comme monnaie pivot, convertible en or au taux fixe de 35$ l’once. En pratique, seule la devise américaine reste directement liée à l’or, les autres monnaies s’arrimant au dollar. Les banques centrales continuent donc de garder de l’or, mais la majeure partie repose désormais dans les coffres américains. L’or devient aussi un instrument de puissance, avec la domination du dollar aussi bon que l’or qui assoit l’hégémonie économique des États-Unis. Quelques esprits frondeurs s’inquiètent néanmoins de confier tant de richesse à un seul État, le général de Gaulle dans les années 1960 exigea le rapatriement de l’or français stocké aux USA, n’hésitant pas à envoyer une frégate charger des lingots à New York et fustigeant le privilège exorbitant du dollar. Dans l’ensemble, l’après-1944 est littéralement l’âge d’or des réserves étatiques, à cette époque, qui détient l’or détient la stabilité et les coffres-forts des banques centrales sont gardés comme des citadelles.

1971 marque un tournant historique, puisque cette année-là, le président Nixon met fin à la convertibilité du dollar en or, dans ce qu’on appelle le Nixon Shock. Le lien officiel entre les devises et l’or est rompu et les monnaies flottent dorénavant librement. Les réserves d’or des États deviennent dès lors plus symboliques qu’opérationnelles. Nombre de pays, estimant que l’or n’est plus indispensable pour assurer la valeur de leur monnaie, en profitent pour réduire leurs stocks ou les vendre. Le début des années 1970 voit ainsi l’or perdre son auréole sacrée dans les banques centrales. Même si paradoxalement son prix de marché va s’envoler dans la décennie suivante. Les réserves d’or, désormais, ne servent plus à adosser directement la monnaie, mais conservent une fonction de filet de sécurité financier. Certains pays, comme le Canada ou l’Australie, finiront même par vendre la quasi-totalité de leur or dans les décennies suivantes, estimant qu’il vaut mieux investir ces fonds ailleurs. D’autres, au contraire, conserveront précieusement leur magot, par tradition ou prévoyance.

Les raisons contemporaines de conserver de l’or

la vente de lingots d'or

Pourquoi donc, de nos jours, les nations continuent-elles de veiller jalousement sur des tonnes d’or dormant dans des coffres, alors même que cet or n’est plus explicitement lié à la monnaie ? Loin d’être un archaïsme, ces réserves répondent à plusieurs logiques stratégiques.

L’or est souvent qualifié de valeur refuge et c’est bouclier en cas de crise économique. En effet, en période de turbulences géopolitiques ou financières, sa valeur a tendance à rester stable, voire à grimper lorsque tout le reste vacille. Les banques centrales le gardent donc comme assurance ultime. Par exemple, lors de la crise de 2008 ou en cas de panique monétaire, détenir de l’or permet de rassurer les marchés sur la solidité d’un pays. À l’inverse des devises papier qu’une planche à billets peut dévaluer, l’or conserve intrinsèquement sa rareté. C’est un peu le parachute doré des États en cas de chute libre économique. Cette stabilité psychologique explique que même sans étalon-or, on n’ose pas s’en défaire complètement.

Les banques centrales gèrent des réserves de change en dollars, euros, et yen, ainsi que des actifs comme des obligations d’État. L’or, inerte mais fiable, vient diversifier ce portefeuille. Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier prend ici tout son sens car si le dollar ou l’euro venait à se déprécier fortement, l’or compenserait en partie la perte. Il a d’ailleurs une corrélation souvent négative avec le dollar, quand ce dernier baisse, l’or monte. Ainsi, détenir par exemple 60% de réserves en devises et 40% en or comme c’est le cas en Allemagne et en France, offre un équilibre prudent. L’or agit comme une police d’assurance financière, certes improductive car il ne porte pas intérêt, mais qui a néanmoins tout son intérêt dans le cadre de la diversification des réserves nationales.

Posséder de vastes réserves d’or confère également une stature particulière sur la scène internationale. C’est une puissance muette mais éloquente, bien présente dans les négociations financières, une forme de puissance diplomatique silencieuse, puisqu’un pays richement doté inspire confiance dans sa solvabilité à long terme. De plus, l’or peut servir de gage dans des accords secrets ou des emprunts d’urgence. Par exemple, pendant la Guerre froide, certaines nations stockaient de l’or hors de leurs frontières pour pouvoir financer un gouvernement en exil au besoin. Aujourd’hui encore, l’or détenu par les États sert d’argument implicite, il témoigne d’une continuité historique et d’une stabilité.

Enfin, la raison peut être plus politique. Certaines nations voient dans l’or une protection contre les incertitudes du système financier global dominé par quelques devises comme le dollar ou l’euro. Détenir son or physiquement, c’est s’affranchir partiellement du réseau bancaire international. Des exemples récents illustrent cette tendance. L’Allemagne, qui conservait durant la Guerre froide une large part de son or dans les coffres de la Fed à New York et de la Banque d’Angleterre, a décidé en 2012 de rapatrier une portion considérable de ses lingots sur le sol allemand​. Officiellement, il s’agissait de répondre aux attentes du public et de faire confiance, mais vérifier l’existence tangible de cet or. Ce rapatriement s’est achevé en 2017 pour l’or stocké à Paris et partiellement pour celui des États-Unis​. De même, le Venezuela de Hugo Chávez, échaudé par la crise de 2008 et se méfiant des sanctions, a rapatrié en 2011 environ 211 tonnes d’or depuis les coffres de la Banque d’Angleterre et d’autres banques étrangères vers Caracas. La motivation affichée était de protéger le pays en s’assurant que ses avoirs ne puissent être gelés ou saisis en cas de conflit diplomatique. Ironie de l’histoire, quelques années plus tard, une partie de cet or vénézuélien est restée bloquée à Londres pour cause de crise politique, illustrant les limites de la manœuvre. Quoi qu’il en soit, un nombre croissant de pays émergents achètent de l’or pour réduire leur dépendance au dollar et au système de paiements international. La Chine et la Russie notamment ont accumulé frénétiquement des tonnes d’or lors de la dernière décennie, en partie pour se prémunir contre d’éventuelles pressions financières extérieures comme des sanctions économiques ou des guerres commerciales. L’or, actif sans patrie, devient un rempart de souveraineté face aux aléas de la géopolitique monétaire.

Les réserves d’or actuelles par pays

Les réserves officielles d’or de chaque pays témoignent à la fois de son histoire monétaire, de ses choix stratégiques et de son poids économique. Au total, environ 36 000 tonnes d’or sont détenues par les banques centrales dans le monde​, soit près d’un cinquième de tout l’or jamais extrait. Mais cette répartition est loin d’être égalitaire car une poignée d’États se partagent la majeure partie du magot. Qui sont-ils, où gardent-ils ce trésor et comment ont-ils fait évoluer leurs réserves au fil du temps ?

​Le dépôt de Fort Knox dans le Kentucky
Le dépôt de Fort Knox dans le Kentucky

Les États-Unis

Le dépôt de Fort Knox dans le Kentucky est l’un des coffres-forts les plus célèbres au monde. Cette forteresse, gardée par l’armée, abrite une grande partie des 8 133 tonnes d’or des États-Unis, accumulées surtout avant 1971.

Avec 8 133,5 tonnes d’or détenues, les États-Unis possèdent de loin la plus grande réserve officielle au monde​. Ce pactole représente près de 75% des réserves de change américaines​, un pourcentage élevé qui reflète l’héritage du système Bretton Woods. L’or américain est dispersé dans plusieurs lieux ultra-sécurisés à travers le pays, mais le plus iconique est sans doute le Fort Knox dans le Kentucky, coffre-fort fortifié construit en 1936, qui renferme environ la moitié de l’or fédéral, autour de 4 600 tonnes. Le reste est conservé dans d’autres dépôts du Trésor, notamment à West Point à New York et à Denver, ainsi qu’une partie dans la voute souterraine de la Réserve Fédérale de New York, un lieu célèbre situé 25 mètres sous Manhattan, où sont aussi entreposées les réserves de nombreux pays alliés.

Historiquement, la réserve d’or des États-Unis a connu d’énormes variations, de quasi nulle avant 1840, elle enfle avec les ruées vers l’or et la croissance économique, explose après les deux guerres mondiales, le stock atteint un pic d’environ 20 500 tonnes en 1949 lorsque le Trésor encaisse les paiements or de l’Europe, puis fond partiellement dans les années 1950-1960 à mesure que les États-Unis vendent de l’or pour défendre le taux de 35 $/once. De plus, depuis le choc de 1971, paradoxalement l’oncle Sam n’a plus vendu ni acheté d’or notablement, la réserve est donc stable autour de 8133 tonnes depuis quelques décennies​.

En 100 ans, l’or américain est passé du statut de fondation du dollar à celui de relique stratégique étant donné qu’il ne garantit plus les billets verts au quotidien, mais qu’il demeure un atout colossal en cas de besoin.

L’Europe

Le Vieux Continent, berceau de l’étalon-or classique, conserve aujourd’hui encore des réserves imposantes, fruit de son passé économique. En Allemagne, les coffres de la Bundesbank abritent 3351,5 tonnes d’or​, ce qui place le pays second rang mondial. Cet or, accumulé pendant le miracle économique d’après-guerre avec l’aide indirecte du plan Marshall et des excédents commerciaux, a longtemps été stocké hors d’Allemagne par précaution. Durant la Guerre froide, environ 45% de l’or allemand dormait dans la réserve fédérale de New York, 13% à la Banque d’Angleterre et 11% à la Banque de France, afin de le protéger d’une éventuelle invasion soviétique ou d’un conflit en Europe.

À partir de 2012, devant les interrogations de l’opinion publique, la Bundesbank a lancé un plan pour rapatrier une partie de cet or. Ainsi, l’intégralité des 374 tonnes stockées à Paris a été renvoyée à Francfort en 2017, tandis qu’environ 300 tonnes ont été transférées depuis New York​. Désormais, la moitié environ de l’or allemand se trouve de nouveau sur le sol national, le solde restant principalement aux États-Unis avec environ 37% et au Royaume-Uni avec environ 13%. Cette opération, menée discrètement, a mis en lumière l’attachement symbolique de l’Allemagne à son or. En effet, pour un pays marqué par l’hyperinflation des années 1920, ces lingots sont le garant ultime de la stabilité du mark, puis de l’euro made in Germany.

La France n’est pas en reste, avec 2 437 tonnes d’or détenues par la Banque de France​, héritage de trois siècles d’histoire monétaire mouvementée. Ce trésor tricolore, troisième plus gros d’Europe, est pour l’essentiel conservé dans une énorme salle forte sous Paris appelée la Souterraine de la Banque de France. Une petite partie était déposée auprès de banques centrales étrangères pour des raisons pratiques de négoce, mais depuis l’ère de Gaulle, la doctrine française est de garder son or à la maison. D’ailleurs, le général de Gaulle a fortement accru les réserves en échangeant des dollars contre de l’or américain en 1965, anticipant ainsi la fin du système de Bretton Woods. Dans les années 2000, la Banque de France a cédé environ 500 tonnes, sous l’impulsion de Jean-Claude Trichet, mais il reste un noyau dur de plus de 2 400 tonnes que Paris semble déterminé à conserver. Historiquement, la France napoléonienne puis républicaine avait déjà amassé d’importants stocks parfois en ponctionnant l’or de nations vaincues, comme l’indemnité exigée à la Prusse en 1807 ou l’or prélevé à l’Italie au XIXᵉ siècle. Sur un horizon de 100 ans, la réserve française a légèrement diminué. En effet, elle était autour de 2 800 tonnes en 1914 et a chuté pendant la Seconde Guerre mondiale, puis elle est remontée et finalement réduite à 2 400 tonnes aujourd’hui.

La Souterraine est le surnom du grand coffre-fort de la Banque de France à Paris

Citons également l’Italie, autre pilier européen de l’or, avec 2 451,8 tonnes en réserve​, un volume comparable à celui de la France. L’Italie doit cette quatrième place mondiale à l’essor économique d’après-guerre et à une politique prudente de sa banque centrale. La Banca d’Italia conserve ces lingots dans ses coffres à Rome, ainsi qu’en partie dans les banques partenaires à l’étranger. Fait intéressant, en Italie le statut de l’or a fait l’objet de débats politiques, appartient-il à l’État ou à la Banque centrale ? Quoi qu’il en soit, aucune vente massive n’est intervenue malgré les dettes élevées du pays, signe que l’or est vu comme un gage fondamental de crédibilité. Un dicton italien prétend même que, tant que nous avons notre or, nous ne tomberons pas. Sur le siècle écoulé, l’Italie est passée d’une situation quasi vide après les déprédations fascistes et les pertes de la guerre, à l’une des plus grandes réserves du monde, grâce notamment aux excédents des années 1950-60 convertis en or. La péninsule a toujours été un pôle du commerce d’or notamment à Venise, Florence avec le florin d’or dès le XIIIᵉ siècle. Mais c’est seulement avec l’unification italienne et la modernité qu’un stock national aussi massif a pu voir le jour.

Le Royaume-Uni, pourtant ancienne superpuissance financière, ne figure qu’au 18ᵉ rang mondial avec 310,2 tonnes d’or. Ce chiffre modeste s’explique en partie par les ventes qu’il a effectuées entre 1999 et 2002, tristement connues outre-Manche sous le nom de Brown’s Bottom, lorsque le chancelier de l’Échiquier de l’époque, Gordon Brown, a vendu près de la moitié des réserves britanniques à un prix historiquement bas. Ces ventes ont réduit le stock du Royaume-Uni d’environ 715 tonnes à un peu plus de 300, une décision encore débattue avec amertume vu l’envolée du cours de l’or par la suite. Il n’en demeure pas moins que la Banque d’Angleterre à Londres reste un acteur central du marché de l’or car ses coffres contiennent ces 310 tonnes d’or nationales, mais aussi des milliers de tonnes appartenant à d’autres pays ou institutions, stockées là pour des raisons de liquidité et de sécurité. Le Londres des Rothschild fut longtemps le cœur du commerce de l’or mondial, fixant quotidiennement le prix du métal selon le mécanisme du London Gold Fixing. En 100 ans, la réserve britannique a fortement baissé, elle dépassait 2 500 tonnes dans les années 1940 quand l’empire était à son zénith monétaire.

Réserve d’or de la Banque d’Angleterre

Enfin, l’Espagne mérite un clin d’œil historique. Actuellement, Madrid détient 281,6 tonnes d’or​, un niveau modéré comparé à ses voisins, conséquence notamment de ventes réalisées dans les années 2000 pour diversifier ses réserves. Pourtant, si l’on remonte 500 ans en arrière, l’Espagne était la nation la plus riche en or et en argent au monde, grâce aux trésors amassés dans les Amériques. Au XIXᵉ siècle, l’Espagne perdit ses colonies et ses réserves fondirent au gré des crises. Sur les 10 dernières années, sa réserve est restée relativement stable, après la vente de 200 tonnes en 2005-2007, il lui reste ses 281 t actuelles. L’or espagnol est conservé principalement à la Banco de España à Madrid. Fait historique notable, durant la guerre civile espagnole de 1936-39, une grande partie de l’or de la Banque d’Espagne, le légendaire or de Moscou, a été envoyé en URSS par le gouvernement républicain pour le mettre à l’abri et n’est jamais revenu. Ainsi, l’histoire chaotique de l’or espagnol reflète celle du pays, des galions de l’empire aux coffres socialistes, en passant par des ventes modernes, l’Espagne a tout connu avec son or.

L’Asie et la Russie

Le continent asiatique, jadis importateur d’or massif est aujourd’hui au cœur du marché de l’or, tant du côté de la demande privée que des réserves publiques.

Commençons par la Chine, la deuxième puissance économique mondiale qui affiche officiellement 2 279,6 tonnes d’or en réserve, ce qui la place au 6ᵉ rang. Cependant, beaucoup suspectent que la Chine possède en réalité bien plus d’or que ne le disent ses déclarations officielles. La Banque populaire de Chine a longtemps joué à cache-cache avec le marché, ne révélant que par à-coups ses achats d’or. En 2015, Pékin a brusquement annoncé une hausse de +57% de ses réserves, les faisant passer de 1 054 tonnes à 1 658​. Depuis, elle communique plus régulièrement et achète presque chaque mois. Sur la seule année 2019, la Chine a acheté plus de 100 tonnes d’or​. Ces acquisitions visent à diversifier ses immenses réserves de change, estimées à près de 3 000 milliards de dollas, principalement en bons du Trésor US et à se prémunir contre d’éventuelles sanctions ou chocs externes. L’or chinois est gardé majoritairement sur le sol national, vraisemblablement dans les coffres de la banque centrale à Pékin et Shanghai, bien que les détails soit secret d’État.

Historiquement, la Chine impériale disposait d’énormes quantités d’or et d’argent, notamment grâce aux échanges commerciaux avec l’Europe via la Compagnie des Indes, mais la Chine communiste de 1949 était appauvrie en or. En 1980, elle n’en détenait qu’environ 400 tonnes. La fulgurante ascension économique chinoise s’est accompagnée d’une frénésie d’achat d’or depuis 20 ans. Sur 10 ans, ses réserves ont plus que doublé. Sur 100 ans, la transformation est radicale puisque d’importateur net, le pays est devenu un géant qui amasse pour ne plus dépendre de l’Occident.

Non loin derrière la Chine, la Russie détient 2 332,7 tonnes d’or, occupant ainsi le 5ᵉ rang mondial. C’est peut-être le cas le plus frappant de réorientation stratégique récente carepuis les années 2000, et surtout après 2014, la Banque de Russie a accumulé de l’or à un rythme effréné profitant notamment de ses revenus d’exportation de pétrole et de gaz. En 2000, la Russie n’avait qu’environ 400 tonnes d’or, en 2010 environ 750 et en 2020 plus de 2 300 tonnes. Cette multiplication par cinq en deux décennies témoigne d’une volonté délibérée de se désarrimer du dollar. La majorité de l’or russe est conservée à Moscou et Saint-Pétersbourg, sous la garde rapprochée de la banque centrale de Russie. Fait révélateur, en 2018 la Russie a vendu la quasi-totalité de ses bons du Trésor américain et simultanément accru ses lingots d’or, anticipant des sanctions qui tomberaient après 2022. Sur un siècle, la Russie est revenue à un niveau proche de celui de l’Empire tsariste. En 1914, l’empire russe était le deuxième détenteur d’or au monde, mais ces réserves disparurent en grande partie pendant la Révolution et sous Staline. De plus, sur un millénaire, la Russie ancienne n’avait pas de réserves d’or notables, payant tribut aux Mongols en fourrures plus qu’en or. L’histoire récente a donc vu la Russie faire un retour en force sur la scène de l’or, dans un curieux remake moderne de la guerre froide monétaire.

En Asie du Sud, l’Inde mérite un chapitre à part. Officiellement, l’Inde détient 876,1 tonnes d’or, ce qui la place au 9ᵉ rang mondial. Une partie de ce stock est conservée dans les voûtes de la Reserve Bank à Bombay, tandis qu’une autre est entreposée à l’étranger, notamment à la Banque d’Angleterre, pour faciliter les transactions. Mais l’Inde, c’est surtout un cas unique où l’or culturellement vénéré abonde sous forme privée : les ménages indiens cumuleraient plus de 25 000 tonnes en bijoux, pièces et lingots, soit la plus grande réserve officieuse au monde ! Ce paradoxe fait que l’Inde a souvent eu des difficultés de balance des paiements car elle importe l’or que ses citoyens thésaurisent. Pour les réserves officielles, la banque centrale indienne a fait quelques achats notables, comme en 2009 lorsqu’elle racheta 200 tonnes au FMI. Sur 10 ans, l’Inde a augmenté modestement ses réserves d’or autour de + 150 tonnes. Le sous-continent a toujours attiré l’or, les marchands romains disaient déjà que l’or allait toujours vers l’Inde en échange des épices et des soieries. Aujourd’hui, c’est la banque centrale qui en détient une part importante pour le compte de la nation.

Le Japon, troisième économie mondiale, possède 845,9 tonnes d’or se plaçant au 10ᵉ rang. Son cas est intéressant car le Japon moderne a dû repartir de zéro après 1945, ses réserves d’or avaient été quasiment anéanties pendant la guerre. Grâce au boom économique des décennies suivantes, la Banque du Japon a reconstitué un stock considérable. Dans les années 1950-60, Tokyo a acheté de l’or notamment pour diversifier ses énormes réserves de dollars issues de ses excédents commerciaux. Aujourd’hui, ces 846 t sont un pilier secondaire des réserves japonaises. Elles ne représentent qu’environ 6% des réserves totales du pays, le reste étant surtout des bons en dollars. Le Japon a même vendu une petite portion de son or en 2021 pour injecter des liquidités face à la pandémie, mais prévoit de le racheter ensuite. La plupart de l’or nippon est gardé à la Banque du Japon à Tokyo, et peut-être en partie dans des institutions outre-mer pour en faciliter l’usage. Sur un siècle, le Japon est monté puis descendu : il figurait dans le top 5 mondial dans les années 1980 quand ses réserves approchaient 750 t, a légèrement baissé, puis stabilisé. Sur un millénaire, le Japon féodal considérait l’or comme un métal précieux mais secondaire. Le riz et l’argent servaient alors de principales monnaies d’échange. Ce n’est qu’à partir de l’ère Meiji, puis surtout après la Seconde Guerre mondiale, que l’or a pleinement intégré la panoplie financière du pays du Soleil-Levant.

D’autres pays d’Asie occidentale méritent mention. La Turquie a fortement accru ses réserves ces dernières années, atteignant autour de 765 tonnes en 2023​. Fait particulier, une partie de l’or turc correspond à l’or que les banques commerciales sont tenues de déposer auprès de la banque centrale, dans le cadre de la politique de réserve obligatoire en or. Ce mécanisme fait fluctuer le niveau des réserves déclarées. Néanmoins, Ankara a rapatrié tout son or stocké à l’étranger suite aux tensions avec les États-Unis, et continue d’en acheter. L’Arabie saoudite détient quant à elle 323 tonnes​, fruit des pétrodollars recyclés en lingots dans les années 1970.

Avec respectivement 284 tonnes pour le Kazakhstan et 382 tonnes pour l’Ouzbékistan, ces deux pays riches en mines aurifères ont constitué d’importantes réserves, en grande partie grâce à l’achat de leur propre production nationale. Globalement, on observe qu’en Asie, hors Japon, les réserves d’or officielles étaient modestes il y a 30 ans, puis se sont envolées récemment : la part de l’Asie dans l’or des banques centrales est passée d’environ 10% en 1990 à plus de 20% aujourd’hui. C’est un basculement discret mais considérable du centre de gravité financier mondial vers l’Est.

L’Afrique : Entre ressources aurifères et réserves modestes

Le continent africain, pourtant berceau de grands gisements d’or et d’empires légendaires comme le Ghana médiéval ou le Mali de Mansa Musa, ne se distingue pas aujourd’hui par l’ampleur de ses réserves officielles. Cela s’explique par l’histoire coloniale qui a vu l’or extrait d’Afrique expédié en Europe et par le fait que nombre de pays africains ont longtemps délégué leur politique monétaire. Néanmoins, quelques États se distinguent.

L’Algérie possède la plus grande réserve d’or du continent avec 173,6 tonnes​. Héritage en partie de l’ère Boumédiène où, grâce aux revenus pétroliers, l’Algérie a converti des dollars en or, cette réserve est précieusement gardée par la Banque d’Algérie. Alger n’a ni vendu ni accru significativement ce stock depuis des années, le considérant comme un fonds de stabilité stratégique. On note qu’elle représente près de 18% des réserves totales du pays.

L’Afrique du Sud, ancienne championne mondiale de la production aurifère, ne conserve curieusement que 125,4 tonnes d’or​. La Reserve Bank sud-africaine a en effet peu augmenté ses avoirs, voire en a cédé une partie dans les années 1990 pour soutenir le rand. Il faut dire que l’économie sud-africaine, bien qu’ayant extrait plus de 50 000 tonnes d’or de ses mines en un siècle, a préféré exporter ce métal contre devises plutôt que de l’entasser dans ses coffres. Aujourd’hui, ses réserves restent stables et représentent environ 16% de ses actifs de réserve​, stockées principalement à Prétoria.

La Libye détenait 146,7 tonnes,​ avant 2011. Ce stock est largement hérité de Kadhafi qui aimait avoir un coffre-fort indépendant. Depuis le chaos libyen, le statut exact de ces 147 t est flou. Une partie serait entreposée à l’étranger, une autre partie aurait pu être vendue ou pillée durant la guerre civile.

En ce qui concerne l’Égypte, le pays a récemment augmenté son or à 126,5 tonnes, reflétant la volonté du Caire de rassurer les investisseurs alors que la livre égyptienne se déprécie. Citons aussi des pays comme le Maroc avec environ 22 t, la Tunisie avec environ 6,8 t ou le Nigeria avec environ 21 t qui gardent quelques lingots en réserve, souvent vestiges de périodes anciennes ou achats symboliques. Sur l’échelle de 1000 ans, l’or d’Afrique a surtout brillé par son exportation : les trésors de Tombouctou, du Monomotapa ou d’Akan sont partis orner les églises et palais d’Europe et d’Asie. Aujourd’hui, en 2025, l’ensemble du continent africain hors Afrique du Sud ne détient officiellement qu’environ 600 tonnes d’or, soit moins que la réserve de la Banque de France seule. C’est l’un des paradoxes persistants de la richesse minérale contre la pauvreté financière.

Néanmoins, plusieurs pays africains producteurs, tels que le Ghana, la Tanzanie et le Mali, envisagent d’augmenter légèrement leurs réserves afin de renforcer leur souveraineté monétaire à l’avenir. Un signe que la leçon de Mansa Musa n’a pas été totalement oubliée.

L’Amérique du Sud : Trésors, crises et destins de l’or

L’Amérique du Sud, terre d’El Dorado pour les conquistadors, affiche aujourd’hui des situations contrastées quant à l’or des banques centrales.

Drapeau Venezuela

Le pays le mieux doté du sous-continent est le Venezuela avec 161,2 tonnes​. Ce montant a toutefois beaucoup varié ces dernières années du fait de la profonde crise économique vénézuélienne. L’or a servi de planche de salut : Caracas a vendu ou hypothéqué une partie de ses lingots pour obtenir des devises et rembourser ses dettes. En 2011, comme mentionné, Hugo Chávez avait rapatrié la quasi-totalité de l’orvénézuélien  stocké à l’étranger, estimé à environ 211 t, exaltant la souveraineté retrouvée. Ironiquement, dans les années 2020, une portion de cet or s’est retrouvée bloquée à Londres du fait des sanctions et du différend sur la légitimité du gouvernement Maduro, tandis qu’une autre portion aurait été discrètement vendue aux Émirats ou en Turquie pour financer l’État. Il resterait donc environ 161 t dans les comptes officiels, principalement entreposées dans les coffres de la Banque centrale à Caracas. Sur 10 ans, le Venezuela a vu fondre son pactole qui dépassait les 360 t en 2013. Sur 100 ans, c’est assez tragique : autrefois l’un des pays les plus riches en or grâce aux concessions minières du Banco Central dans l’Orénoque, etc., il a dû aliéner son trésor pour survivre.

Le Brésil, géant économique de la région, détient pour sa part 129,6 tonnes d’or​. Cette réserve était longtemps restée autour de 50 t, puis la banque centrale brésilienne a surpris les marchés en 2021 en achetant 62 tonnes supplémentaires en quelques mois, doublant quasiment son stock​. Le Brésil a ainsi franchi le cap symbolique des 100 t, signe d’une volonté de diversification. L’or brésilien est gardé en partie à Brasilia et São Paulo, et possiblement en partie dans des places financières comme Londres pour pouvoir être mobilisé rapidement en cas de besoin. Historiquement, le Brésil a produit énormément d’or. En effet, les ruées vers l’or au Minas Gerais au XVIIIᵉ siècle alimentaient le trésor portugais.

Cependant, à l’époque coloniale, cet or prenait principalement le chemin de Lisbonne. Au XXᵉ siècle, le Brésil indépendant a eu des réserves volatiles, utilisant son or parfois en garantie de prêts lors de crises comme dans les années 1980 par exemple. Sur 10 ans, son stock a nettement augmenté avec +50%. Sur 100 ans, les réserves d’or du Brésil ont fluctué au rythme de son économie, notamment à la baisse durant les décennies marquées par une forte inflation. Sur 500 ans, on peut dire que l’or brésilien a surtout profité à d’autres, comme les cours de Versailles sous Louis XIV, ornés en partie grâce à l’or du Brésil passé par le Portugal. Aujourd’hui, Brasilia semble vouloir conserver davantage cette richesse sur son propre sol.

L’Argentine, quant à elle, possède officiellement 61,7 tonnes d’or. Ce chiffre relativement modeste cache des tribulations dignes d’un tango. L’Argentine a vendu une grande partie de son or dans les années 1990 sous le règne de Menem, lorsque le pays arrima son peso au dollar et jugea l’or obsolète. À la suite de la crise de 2001, Buenos Aires a recommencé à acheter un peu d’or dans les années 2000, remontant de 20 t à plus de 60 t. Cependant, face aux difficultés persistantes, il y a eu des rumeurs régulières de cessions ou de mises en gage de l’or argentin pour obtenir des prêts internationaux. En 2016, par exemple, la banque centrale argentine a utilisé l’or comme collatéral pour un swap avec la Banque des Règlements Internationaux. La majeure partie des lingots argentins seraient conservés à l’étranger, en particulier à Londres et à New York, pour faciliter ce genre d’opérations, plutôt que dans les caves de la Banco Central à Buenos Aires. Sur une décennie, les réserves ont légèrement augmenté puis se sont stabilisées autour de 61 t. Sur un siècle, l’Argentine est passée littéralement par tous les états : riche dans les années 1940 quand Perón se targuait d’avoir des coffres pleins d’or grâce aux exportations agricoles pendant la guerre, quasiment sans or dans les années 1990, et à nouveau un petit matelas aujourd’hui. Sur le long terme, malgré son nom signifiant « argent », l’Argentine n’a jamais vraiment regorgé d’or, mais elle s’efforce d’en garder un peu comme bouée monétaire dans sa mer agitée.

En élargissant le panorama sud-américain, notons que le Mexique, certes en Amérique du Nord géographiquement mais latino-culturel, détient 120,3 t. Le Mexique a d’ailleurs acheté 100 t d’un coup en 2011, profitant des réserves accumulées de devises pétrolières. La Colombie a environ 10 t, le Pérou autour de 34 t, le Chili 0 t ayant tout vendu dans les années 1990. Beaucoup de pays d’Amérique latine ont d’ailleurs vendu leur or dans les périodes où ils étaient sous programme du FMI, privilégiant les liquidités. Cependant, depuis 2020, on observe un frémissement : plusieurs banques centrales de la région comme le Pérou, l’Argentine et le Brésil songent à augmenter leurs réserves d’or pour se protéger contre la dévaluation du dollar. C’est un renversement timide de la tendance précédente.

Les réserves d’or, entre héritage et stratégie d’avenir

En somme, les réserves d’or actuelles des États racontent une histoire vivante faite de gloires passées, de choix stratégiques et parfois d’anecdotes surprenantes. Sur la perspective des 10 dernières années, la plupart des banques centrales du monde, après deux décennies de ventes nettes, sont redevenues acheteuses nettes d’or​. En particulier la Russie, la Chine, la Turquie, l’Inde et le Kazakhstan figurent parmi les principaux acheteurs d’or de ces dernières années.

À l’inverse, très peu de pays revendent leurs réserves, à l’exception de la Turquie, qui le fait parfois pour soutenir sa monnaie, et de quelques États européens cédant de faibles volumes. Sur 100 ans, on constate que les grands perdants en part relative sont le Royaume-Uni et les anciennes puissances coloniales. En effet, leurs stocks ont baissé ou stagné pendant que d’autres montaient, et les grands gagnants sont les nations émergentes comme la Chine ou encore l’Inde qui ont pris une place considérable. Les États-Unis et l’Europe occidentale conservent malgré tout le noyau dur de l’or mondial avec environ la moitié du total, reflétant l’inertie historique. Sur 1000 ans, si l’on osait un détour, on noterait que l’or a voyagé : ce qui était entassé dans les temples antiques a fini dans les banques centrales modernes. Le trésor d’Athènes, l’or des conquistadors, le pillage des empires et les lingots de Fort Knox ne sont que des chapitres d’une même saga dorée.

En conclusion, l’histoire des réserves d’or des États est un véritable roman d’aventures à travers le temps et le globe. De l’oracle de Delphes aux coffres numériques des banques centrales actuelles, l’or conserve une aura quasi mystique. Qu’il soit symbole de puissance, assurance en cas de tempête ou simple héritage du passé, ce métal inaltérable continue de lier entre elles les époques et les nations. Comme le disait fort à propos un banquier central facétieux : « Les dieux de l’Olympe ne sont plus, mais l’or reste notre fidèle gardien ». Et il est vrai qu’au fond de leurs souterrains, les lingots silencieux veillent, témoins immobiles de la grandeur et des déboires des États, prêts à écrire les prochains chapitres d’une histoire millénaire.

Pourquoi ne faut-il pas vendre son or en bijouterie ?

Le prix du métal jaune flambe ces dernières années. En ce mois d’avril 2025, le cours de l’or atteint des niveaux historiques, dépassant les 3 300 $ l’once, un sommet encore jamais atteint. Beaucoup de particuliers y voient l’opportunité de vendre des bijoux en or dont ils ne se servent plus. Que ce soit une vieille bague de famille, un collier démodé, ou même une dent en or oubliée au fond d’un tiroir. Parfois, le besoin d’argent rapide pousse à vouloir transformer ces métaux précieux en billets sans tarder. Mais vendre son or en bijouterie est-il vraiment un bon choix ?

Avant de vous précipiter chez le bijoutier du coin, prenons le temps d’examiner pourquoi cette solution apparemment simple peut vous faire perdre beaucoup et quelles alternatives plus avantageuses s’offrent à vous.

Vendre son or en bijouterie, une fausse bonne idée ?

Aller chez une bijouterie pour revendre ses bijoux en or peut sembler pratique. Après tout, on a l’habitude d’y acheter des montres et bijoux, alors pourquoi pas y revendre les nôtres ? En réalité, le service de rachat d’or offert par les bijouteries traditionnelles est souvent un service d’appoint plutôt qu’une priorité de leur activité. En effet, la plupart des bijouteries se consacrent d’abord à la vente de bijoux neufs, à la création ou à la réparation et le rachat de bijoux en or n’est qu’un service annexe pour elles. Le bijoutier peut accepter de reprendre votre collier ou votre bague en or, mais n’a pas forcément l’intérêt ou le temps de faire une expertise approfondie de vos pièces d’or.

Bien sûr, un bijoutier connaît les bases, il saura reconnaître un poinçon tête d’aigle indiquant de l’or 18 carats, par exemple. Cependant, son œil est surtout exercé à vendre des bijoux neufs. Lors d’un rachat, il peut passer à côté de la vraie valeur de votre bijou en or. Par exemple, les pierres précieuses montées sur le bijou sont parfois ignorées ou sous-évaluées et il pourra même vous dire que ces petites pierres n’ont pas de valeur, même si ce n’est pas toujours exact. De même, un bijou signé par une grande maison pourrait ne pas être pleinement valorisé, en l’absence d’une expertise approfondie en joaillerie de collection. 

Le prix de rachat des bijoux en or proposé en bijouterie est généralement en deçà du marché. Comme ce n’est pas son activité principale, il ne met pas forcément à jour ses tarifs en fonction du cours de l’or du jour, alors qu’il fluctue pourtant rapidement. Souvent, la méthode de calcul du montant proposé n’est pas clairement expliquée, ce qui peut générer un sentiment de manque de transparence. En général aucune grille tarifaire n’est affichée et le prix global est rarement détaillé selon le poids ou le carat de l’or. Vous n’avez donc pas forcément la certitude que le montant proposé correspond pleinement à la valeur réelle de vos bijoux en or.

est ce le bon moment pour vendre ses bijoux en or

Les risques à connaître avant de vendre son or en bijouterie

Avant de céder à la facilité et de revendre vos bijoux au premier comptoir de bijouterie venu, il est crucial de connaître les risques encourus :

Le principal risque est que votre bijou en or soit évalué en dessous de sa valeur réelle, notamment lorsqu’il s’agit de pièces anciennes, vintages ou signées. Un bracelet portant un poinçon historique ou signé d’une grande maison comme Cartier ou Boucheron pourrait posséder une valeur bien supérieure à son simple poids en or. Chez certains bijoutiers traditionnels, un bijou original ou particulier risque de ne pas être pleinement valorisé, se voyant proposé au prix du métal uniquement. Des situations réelles existent où des bijoux Art Nouveau précieux ont été cédés pour une somme modeste en bijouterie, alors que leur valeur sur le marché spécialisé aurait été nettement plus élevée. C’est un peu comme céder un tableau de maître sans considérer son auteur ni son époque. 

Un bijoutier n’a aucun intérêt particulier à extraire la valeur cachée de vos pièces. Si votre bijou est rare, unique, ou possède un design recherché, ce surplus de valeur attire surtout les experts en joaillerie ou les collectionneurs. Par exemple, une montre en or d’époque ou un bijou ancien avec des gravures spéciales pourrait être vendu bien plus cher dans une vente spécialisée, alors qu’en boutique on vous proposera juste son prix au poids. En bijouterie, on considère souvent l’or comme de l’or, peu importe l’histoire ou l’originalité de l’objet. Vous risquez donc de passer à côté d’une belle plus-value.

Vendre son or en bijouterie peut se faire rapidement, mais même trop rapidement parfois. Sous la pression ou l’attrait de repartir tout de suite avec de l’argent, on peut accepter une offre sans avoir les moyens de la comparer. Or, sans comparaison, difficile de savoir si on fait une bonne affaire ou pas. Certains bijoutiers peu scrupuleux peuvent profiter de cette urgence du client en besoin d’argent pour imposer un tarif très bas. Vous n’êtes pas forcément en mesure sur le moment de vérifier le cours de l’or ou de demander une estimation gratuite ailleurs. Cette précipitation peut jouer en votre défaveur. En somme, vendre son or en bijouterie comporte le risque principal de brader son bien sans le savoir. Mieux vaut être informé et explorer d’autres pistes avant de prendre une décision.

où vendre ses bijoux en or

Les alternatives sérieuses pour vendre son or au meilleur prix

Heureusement, des alternatives existent pour revendre vos bijoux en or. En effet, il existe des solutions plus sérieuses et avantageuses pour qui veut obtenir un juste prix. Voici un tour d’horizon des meilleures alternatives pour le rachat de bijoux en or dans de bonnes conditions :

Les comptoirs spécialisés dans le rachat d’or

C’est souvent la meilleure option pour vendre son or au meilleur prix. Les comptoirs d’achat d’or sont des établissements spécialisés dans le rachat de métaux précieux, en particulier l’or sous toutes ses formes que ca soit des bijoux, des pièces, des lingots ou même des dents en or. Dans un comptoir spécialisé, vos objets comme des bagues, colliers, bijoux cassés seront examinés par de vrais spécialistes. Le personnel est formé pour reconnaître la valeur de chaque pièce, l’authenticité des poinçons, la pureté de l’or (9, 14, 18 ou 24 carats). Ils sauront par exemple identifier un bijou signé ou une pièce de monnaie rare et ajuster leur offre en conséquence. De plus, l’évaluation est gratuite et sans engagement, vous pouvez donc faire estimer vos bijoux en or sans frais, simplement pour connaître leur valeur réelle, puis décider librement de vendre ou non.

Ces spécialistes se basent sur le cours actuel de l’or en temps réel pour fixer leurs prix. Souvent, le tarif au gramme selon le carat est affiché clairement en boutique ou sur leur site. Vous savez exactement combien vaut l’or 18 carats aujourd’hui et combien va vous en offrir le comptoir de rachat d’or par gramme. Cette transparence évite les mauvaises surprises et vous assure que le prix de rachat suit le marché. Par exemple, si l’once d’or atteint un record, vous en bénéficiez directement dans l’offre qui vous est faite, chose qu’une bijouterie classique ne répercutera pas forcément ou alors beaucoup plus tardivement.

Les comptoirs spécialisés offrent en général des tarifs plus élevés que les bijouteries. Abacor le comptoir de rachat d’or référence à Paris. Ses prix sont très attractifs et mis à jour en temps réel et pour de la fonte d’or 18 carats, ils proposent jusqu’à 65 € le gramme, pour de l’or pur 24 carats, jusqu’à 92 € le gramme et même des tarifs à partir de 100 € le gramme pour des bijoux signés de grandes maisons. Ces montants sont bien supérieurs à ce qu’offrirait une bijouterie traditionnelle. Par ailleurs, les comptoirs spécialisés les plus fiables disposent souvent d’un agrément officiel de la Banque de France, l’ACPR, un véritable gage de sérieux et de fiabilité. Tout se fait avec facture, contrôle d’identité et dans le respect de la réglementation, pour une transaction sécurisée et professionnelle.

Enfin, dernier avantage et non des moindres , dans un comptoir spécialisé, on prend le temps de vous expliquer la démarche. On va peser vos bijoux devant vous, tester le titrage avec votre accord, éventuellement retirer les pierres pour les évaluer à part si elles ont de la valeur, en vous expliquant bien l’utilité des différentes étapes. C’est transparent, pédagogique et rassurant , exactement ce qu’un vendeur mérite pour faire un choix éclairé. Vous pouvez ainsi obtenir de meilleurs prix de rachat pour vos bijoux en or auprès de spécialistes, plutôt que de risquer une vente en bijouterie classique. 

Les ventes aux enchères ou brocanteurs spécialisés

Autre alternative possible pour certaines pièces d’exception, passer par une vente aux enchères ou un brocanteur spécialisé en bijoux anciens. Si vous possédez un bijou de grande valeur historique ou artistique comme par exemple, une bague Art Déco sertie de diamants, un bijou vintage signé d’un grand joaillier ou une montre de collection en or, les enchères pourraient permettre de valoriser au mieux cette rareté. Dans une salle des ventes, des collectionneurs ou connaisseurs pourraient enchérir et faire monter le prix au-delà du simple poids en or, surtout si l’objet est recherché.

Cependant, cette stratégie a ses inconvénients. D’une part, le résultat est incertain. Rien ne garantit que votre bijou atteindra le prix espéré, ou même qu’il trouvera preneur ce jour-là. D’autre part, des frais viennent s’appliquer, à commencer par la commissions de l’hôtel des ventes qui est souvent autour de 20% pour le vendeur, mais aussi les frais divers, sans compter les délais pour organiser la vente et recevoir le paiement. Il faut donc réserver cette voie aux pièces vraiment particulières, pour lesquelles une bijouterie classique ou un comptoir d’or ne rendrait pas justice. Pour des bijoux en or plus communs ou purement destinés à la fonte, l’enchère n’est pas la solution idéale, mieux vaut alors s’en tenir aux spécialistes du rachat immédiat.

La vente en ligne

Avec Internet, de nombreuses plateformes et sites proposent de racheter votre or par correspondance ou de mettre en relation vendeurs et acheteurs de bijoux. Cette option peut sembler alléchante car vous pouvez faire vos démarches depuis chez vous, comparer plusieurs offres en quelques clics et même expédier vos bijoux par la poste pour les faire estimer. Certains sites de rachat d’or en ligne envoient même des kits d’envoi gratuits et promettent un paiement rapide.

Néanmoins, redoublez de prudence avec la vente en ligne car il est parfois difficile de vérifier le sérieux de l’acheteur à distance. Méfiez-vous des sites peu connus ou des offres trop belles pour être vraies. Avant d’envoyer vos bijoux en or par colis, assurez-vous que l’entreprise est bien établie, qu’elle dispose d’une boutique physique ou d’une bonne réputation. L’envoi de métaux précieux par la poste comporte un risque de perte ou de vol et il doit donc être assuré correctement. De plus, l’évaluation à distance peut être moins précise car une fois vos bijoux reçus, si l’offre finale ne vous convient pas, il faudra les faire retourner et vous aurez perdu du temps. La vente en ligne de votre or est une possibilité, mais à réserver à des interlocuteurs en qui vous avez confiance et après avoir bien fait vos vérifications.

Nos conseils pour bien vendre ses bijoux en or

Que vous choisissiez un comptoir spécialisé, une vente aux enchères ou un autre canal, voici quelques conseils pratiques pour optimiser la vente de vos bijoux en or :

Faites évaluer vos bijoux par plusieurs professionnels et ne vous contentez pas d’un seul avis. N’hésitez pas à faire réaliser une estimation gratuite de vos bijoux en or chez au moins deux professionnels différents. Par exemple, rendez-vous dans un comptoir de rachat d’or pour une première estimation, puis chez un autre spécialiste ou bijoutier compétent. En comparant les offres, vous saurez quel interlocuteur vous propose le meilleur prix et vous éviterez de vendre en dessous de la valeur.

Prenez le temps de vous renseigner sur les caractéristiques des bijoux que vous souhaitez vendre. Regardez les poinçons sur vos bijoux, par exemple une tête d’aigle gravée signifie que c’est de l’or 750/1000, soit or 18 carats. Intéressez-vous au poids de l’objet, à la présence de pierres précieuses, à la marque ou au créateur éventuellement. Sans devenir un expert, savoir que l’on possède un bijou signé ou une pièce en or fin permet de mieux négocier car objet porteur d’histoire ou de qualité ne doit pas être vendu comme un bijou ordinaire.

Surveillez le cours de l’or car le prix de l’or fluctue quotidiennement sur les marchés. Si vous n’êtes pas pressé, il peut être judicieux d’attendre le bon moment pour vendre, notamment lorsque le cours de l’or atteint un record car un cours élevé signifie que vous toucherez plus d’argent pour le même poids d’or. À l’inverse, évitez si possible de vendre lors d’une baisse soudaine du cours. En restant attentif à ces variations, vous pouvez optimiser le prix de rachat de vos bijoux en or.

Si vous sentez qu’un acheteur, quel qu’il soit, cherche à vous faire conclure la vente trop rapidement, il peut être utile de prendre un temps de réflexion. Une transaction de confiance se déroule dans un climat serein, sans précipitation. De même, certaines opérations de rachat ponctuelles organisées dans des lieux temporaires, comme des hôtels ou salons, peuvent manquer de transparence. Les offres paraissent avantageuses au premier abord, mais peuvent finalement s’avérer moins intéressantes une fois les pièces examinées en détails. Mieux vaut s’adresser à des professionnels établis, disposant d’une implantation stable et d’une réputation solide.

Choisissez un interlocuteur de confiance, c’est surement le conseil le plus important de notre article. Orientez-vous vers des professionnels du rachat de bijoux qui ont fait leurs preuves. Un comptoir spécialisé disposant d’une bonne réputation et d’un agrément Banque de France sera plus fiable qu’une boutique inconnue. N’hésitez pas à poser des questions, un interlocuteur de confiance prendra toujours le temps de vous répondre clairement.

Prévision du cours de l’argent 28/03 : L’argent reprend de sa force

Prévision du cours de l’argent 28/03. Aujourd’hui, l’argent continue de bénéficier de la faiblesse du dollar et de la montée des tensions commerciales. En particulier après l’annonce de nouveaux tarifs douaniers américains. Avec l’attention portée sur les futures décisions de la Fed et l’impact potentiel sur les taux d’intérêt, les métaux précieux restent des choix privilégiés. L’argent, en particulier, demeure une option pour les investisseurs cherchant à se protéger des risques économiques croissants.

Prévision du cours de l’argent aujourd’hui 28/03 : Un contexte favorable à la demande d’argent

Aujourd’hui, le cours de l’argent (XAG/USD) s’élève à 34,41 dollars l’once à 11h00 UTC+1. En outre, le prix du kilo d’argent est estimé à 1 025,95 euros et le prix du gramme d’argent à 1,10 euros.

Un environnement géopolitique instable propice à l’argent ?

Le président américain, Donald Trump, a annoncé des droits de douane supplémentaires de 25 % sur les véhicules importés, à partir d’avril. Cette décision a ravivé les inquiétudes concernant une guerre commerciale plus large, notamment avec l’Union européenne et le Canada. Une telle situation pourrait avoir des répercussions mondiales, exacerbant l’incertitude économique et poussant les investisseurs à se tourner vers des valeurs refuges comme que l’argent.

La hausse des tarifs douaniers sur les voitures et pièces détachées, combinée aux taxes existantes sur les métaux, a intensifié les craintes d’une pression économique mondiale. Les acteurs du marché semblent anticiper que ces mesures pourraient entraîner une réduction de la demande mondiale, affectant ainsi les actifs risqués. Dans ce climat, l’argent, à l’instar de l’or, bénéficie de son statut d’actif refuge.

Les yeux rivés sur les prochaines décisions de la Réserve fédérale

Actuellement, l’attention est centrée sur les déclarations des hauts responsables de la Fed, qui ont exprimé des préoccupations concernant les effets des barrières commerciales sur l’inflation. Susan Collins, présidente de la Fed de Boston, a souligné que ces tensions pourraient entraîner une hausse de l’inflation, obligeant la Fed à adopter une politique monétaire plus souple.

De son côté, Tom Barkin, président de la Fed de Richmond, a ajouté que les incertitudes liées à la politique commerciale pourraient amener la banque centrale à maintenir une posture plus prudente. Alors que les rendements des bons du Trésor américain diminuent et que les attentes d’une baisse des taux se renforcent, l’argent profite de cette dynamique. Un indice des prix PCE plus faible que prévu pourrait ainsi accélérer les anticipations d’une réduction des taux d’ici juin. Cela soutient la hausse du prix de l’argent.

Achat de Pièces en Argent

La dépréciation du dollar stimule la demande pour les métaux précieux

Le dollar américain a récemment rencontré des difficultés à se redresser. Ceci malgré une solide croissance du PIB américain de 2,4 % au quatrième trimestre. Cette faiblesse du billet vert a favorisé les métaux précieux, les investisseurs cherchant à se protéger contre la dépréciation de la monnaie. Ainsi, bien que l’argent soit moins volatil que l’or, il profite également de cette dynamique. Ceci avec une demande croissante pour ce métal précieux.

Le prix de l’argent reste inférieur à son sommet de cinq mois, atteint à 34,49 $, il résiste encore relativement bien. De plus, avec la baisse des rendements des bons du Trésor américains, l’argent pourrait continuer de gagner du terrain. En tant qu’actif non productif, il est perçu comme une valeur refuge, particulièrement dans un environnement économique incertain.

Prévision technique du cours de l’argent aujourd’hui 28/03 (XAG/USD)

Quelles sont les prévision du cours de l’argent aujourd’hui ? Aujourd’hui, le cours de l’argent (XAG/USD) s’élève à 34,41 dollars l’once.

Ainsi, le point pivot, qui représente un seuil clé d’inflexion, est à 34,70 dollars l’once. Les niveaux de résistance immédiats à surveiller se trouvent à 34,87 dollars l’once et 35,02 dollars l’once. En effet, franchir ces seuils serait un signe considérable d’une tendance haussière potentielle pour l’argent.

En revanche, les niveaux de support, qui fournissent des zones de protection contre une baisse des prix, sont placés en dessous du point pivot. Les principaux supports se trouve à 34,22 dollars et 33,86 dollars l’once.

En effet, si le prix descend en dessous de ces niveaux de support, cela marquerait une l’entrée dans une tendance baissière. Et pourrait offrir des opportunités d’achat de pièce d’argent supplémentaires pour les traders. Cette chute en-dessous des niveaux de support risquerait de provoquer des replis. Ainsi, le cours de l’argent fluctue selon les cotations mondiales, influencé par l’offre, la demande et les facteurs économiques globaux.

Prévision du cours de l’argent aujourd’hui 28/03 & FAQ sur l’argent

Pourquoi investir dans l’argent ?

Investir dans l’argent permet de diversifier son portefeuille et de se protéger contre l’inflation et la dépréciation des monnaies. Sa valeur a tendance à augmenter en période de crise ou d’incertitude économique.

Comment acheter de l’argent ?

L’achat d’argent se fait principalement sous forme de lingots, de pièces d’argent ou de fonds négociés en bourse (ETF). Il est important de choisir un fournisseur fiable pour garantir l’authenticité et la qualité des produits.

L’argent est-il un bon investissement à long terme ?

L’argent est un bon investissement à long terme, en particulier en période d’incertitude économique. Cependant, sa volatilité peut affecter les rendements à court terme, ce qui nécessite une stratégie d’investissement prudente.

Où stocker de l’argent physique ?

L’argent physique doit être stocké dans un endroit sûr, comme un coffre-fort personnel, une banque ou un coffre-fort sécurisé. Il est essentiel d’assurer sa protection contre le vol ou les risques naturels.

Prévision du cours de l’or 28/03 : Nouveau pic à 3 085 $ pour l’or !

Prévision du cours de l’or aujourd’hui 28/03. L’or continue de s’affirmer comme un refuge privilégié pour les investisseurs face à un environnement économique et géopolitique de plus en plus incertain. Alors que le métal précieux flirte avec des sommets historiques, les analystes prévoient une possible ascension vers les 3 100 $ l’once, voire plus, dans les mois à venir.

Prévision du cours de l’or 28/03 : Goldman ajuste ses prévisions à 3 300 $

Prévision du cours de l’or aujourd’hui 28/03. Aujourd’hui, le cours de l’or (XAU/USD) est en hausse de 0,48 % et s’élève à 3 085,745 dollars l’once à 08h07 UTC+1. En outre, le prix du kilo d’or est estimé à 91 541,33 euros et le prix du gramme d’or 24 carats à 91,54 euros.

Prix du gramme d’or selon les différents carats au 28/03/25Prix/g
Or 999999,9 ‰24 carats91,541
Or 917917 ‰22 carats83,943
Or 900
Or 875
900 ‰
875 ‰
21,6 carats
21 carats
82,386
80,098
Or 750750 ‰18 carats68,635
Or 585585 ‰14 carats53,551
Or 375375 ‰9 carats34,327
Or 333333 ‰8 carats30,483
Ordents90 %83,943
Prix en évolution permanente – abacor.fr

Rachat d’or

Prévision du cours de l’or 28/03 : Des tensions mondiales propices à l’ascension de l’or

Les tensions commerciales mondiales ont été ravivées récemment par l’annonce de Donald Trump, de l’imposition de droits de douane de 25 % sur les voitures importées. Cette décision a ainsi créé une nouvelle incertitude sur les marchés, alimentant les craintes de ralentissement économique. En conséquence, ces préoccupations ont directement stimulé l’intérêt pour les valeurs refuges. En effet, le prix de l’or a atteint un nouveau pic, flirtant avec les 3 086 $ l’once.

De plus, les tensions géopolitiques croissantes, notamment les incertitudes liées aux politiques commerciales agressives des États-Unis, exercent une pression supplémentaire sur les marchés financiers. Incitant ainsi les investisseurs à se tourner vers des actifs considérés comme plus sûrs, tels que l’or. Par ailleurs, les inquiétudes économiques mondiales, exacerbées par ces politiques, ont joué un rôle majeur dans la poussée haussière du prix de l’or.

Goldman Sachs revoit à la hausse ses prévisions à 3 300 $

En effet, les anticipations de nouvelles baisses des taux d’intérêt, en réponse à la contraction économique causée par les droits de douane sur les voitures et d’autres mesures protectionnistes de Trump, renforcent l’attrait de l’or. Dans un environnement de taux d’intérêt bas, l’or est traditionnellement perçu comme une valeur refuge. Incitant ainsi de plus en plus d’investisseurs à se tourner vers le métal précieux.

Par ailleurs, les achats d’or des banques centrales, notamment de la Chine, continuent de soutenir la demande pour l’or. Goldman Sachs a récemment révisé ses prévisions à la hausse, estimant que le prix de l’or pourrait atteindre 3 300 $ l’once d’ici la fin de l’année, soutenu par l’accumulation continue d’or par ces institutions à un rythme soutenu.

lingot or

Le dollar américain : Une pression à la baisse

Malgré des données économiques américaines relativement solides, le dollar américain continue de montrer des signes de faiblesse. En effet, après l’annonce de Trump concernant les droits de douane, le dollar a vacillé. Soutenant ainsi indirectement le cours de l’or. Les investisseurs anticipent que l’impact de ces politiques commerciales pourrait nuire à la croissance américaine. Ce qui affaiblirait le dollar et renforcerait l’attrait des actifs comme l’or.

De plus, l’indice du dollar (DXY) a récemment chuté, ajoutant ainsi à la pression sur la monnaie américaine. Bien que certaines données économiques, telles que les révisions du PIB et des inscriptions au chômage, aient montré des signes positifs, elles n’ont pas suffi à inverser la tendance baissière du dollar. Ce qui a encore favorisé la demande pour l’or.

Les prévisions favorables pour l’or à long terme

À court terme, le prix de l’or devraient rester volatils, en raison des fluctuations des tensions commerciales et des décisions politiques de la Fed. Les investisseurs suivent de près les annonces relatives aux taux d’intérêt et aux mesures économiques liées aux droits de douane.

À long terme, la demande pour l’or pourrait continuer d’augmenter. Notamment en raison des politiques monétaires accommodantes des banques centrales et de l’instabilité géopolitique. L’or devrait ainsi maintenir son rôle de valeur refuge, avec des analystes prévoyant un prix pouvant atteindre 3 300 $ l’once d’ici la fin de 2025.

Prévision technique du cours de l’or aujourd’hui 28/03 (XAU/USD)

Quelles sont les prévisions du cours de l’or aujourd’hui ? Aujourd’hui, le cours de l’or (XAU/USD) s’élève à 3 085,745 dollars l’once.

Ainsi, le point pivot, qui représente un seuil clé d’inflexion, est à 3 100 dollars l’once. Le niveau de résistance immédiat à surveiller se trouve à 3 090,56 dollars l’once. En effet, franchir ces seuils serait un signe considérable d’une tendance haussière potentielle pour le métal jaune.

En revanche, les analystes placent les niveaux de support en dessous du point pivot, offrant ainsi des zones de protection contre une baisse des prix. Les principaux supports se trouve à 3 021,56 dollars l’once et 2 998,34 dollars l’once.

Dès lors, ces niveaux sont cruciaux pour maintenir la stabilité du cours de l’or en cas de pression à la baisse. En effet, si le prix descend en dessous de ces niveaux de support, cela marquerait une l’entrée dans une tendance baissière. Et pourrait offrir des opportunités d’achat de lingots et pièces d’or supplémentaires pour les traders. Cette chute en-dessous des niveaux de support.

Prévision technique du cours de l’or 28/03 & FAQ sur l’or

Qu’est-ce que la cotation de l’or ?

La cotation de l’or est le prix auquel l’or est échangé sur les marchés financiers, exprimé en dollars par once. Elle varie en fonction des fluctuations du marché, influencées par des facteurs comme l’inflation, les tensions géopolitiques ou les décisions des banques centrales.

Comment l’or réagit-il aux décisions de la Fed ?

Les décisions de la Réserve fédérale (Fed) affectent directement le prix de l’or. Par exemple, une baisse des taux d’intérêt rend l’or plus attractif, car il ne génère pas d’intérêt. C qui pousse les investisseurs à se tourner vers ce métal précieux comme valeur refuge.

Qu’est-ce qu’un lingot d’or et comment l’acheter ?

Un lingot d’or est un bloc de métal précieux pur, généralement d’un poids allant de 1 à 12,5 kg. L’achat se fait par le biais de revendeurs agréés, de banques ou de plateformes spécialisées, et nécessite une évaluation de la pureté et de l’origine du lingot.

Quelle est la différence entre l’or 22 carats et l’or 24 carats ?

L’or 24 carats est pur à 99,99%, tandis que l’or 22 carats contient 91,6% d’or pur, le reste étant constitué d’autres métaux. L’or 24 carats est plus cher et plus malléable. Tandis que l’or 22 carats est plus durable et souvent utilisé dans la fabrication de bijoux.

Quelles sont les prévisions du prix de l’or pour 2025 ?

Les prévisions pour 2025 varient, mais beaucoup d’experts s’attendent à ce que le prix de l’or continue de grimper en raison des politiques économiques incertaines, des achats massifs des banques centrales, et des tensions géopolitiques mondiales. Certains analystes estiment que l’or pourrait atteindre 3 300 $ l’once d’ici la fin de l’année.

Prévision du cours de l’argent 26/03 : L’argent proche des 34 $

Prévision du cours de l’argent 26/03. Le cours de l’argent se maintient autour de 33,70 $, soutenu par une dynamique technique haussière. Toutefois, le métal précieux reste vulnérable à une correction en cas de rupture du support clé fixé à 32,99 $. Les investisseurs restent attentifs aux facteurs macroéconomiques et à l’orientation de la politique monétaire américaine pour évaluer les prochaines tendances du marché.

Prévision du cours de l’argent aujourd’hui 26/03 : Le cours l’argent oscille en dessous des 34 $

Aujourd’hui, le cours de l’argent (XAG/USD) s’élève à 33,75 dollars l’once à 11h18 UTC+1. En outre, le prix du kilo d’argent est estimé à 1 002,15 euros et le prix du gramme d’argent à 1,00 euros.

Le dollar et la confiance des consommateurs en baisse stimulent la demande d’argent

Un dollar américain affaibli ainsi que une détérioration de la confiance des consommateurs renforcent l’attrait des actifs non productifs comme l’argent. En effet, l’indice de confiance des consommateurs du Conference Board est tombé à 92,9 en mars, atteignant son niveau le plus bas depuis 2020. De ce fait, la crainte d’une récession s’intensifie, ce qui incite les investisseurs à se tourner vers des valeurs refuges.

La politique monétaire de la Fed : Entre prudence et anticipation des baisses de taux

Les marchés financiers sont en attente des données macroéconomiques clés, à commencer par l’indice des prix PCE prévu pour vendredi. En effet, cet indicateur pourrait influencer la stratégie de la Fed, qui anticipe actuellement deux baisses de taux d’intérêt de 25 points de base en 2025. Toutefois, les marchés s’attendent à un assouplissement monétaire plus agressif, avec une première réduction potentielle des taux dès juin.

Par ailleurs, les récents commentaires de membres de la Fed entretiennent l’incertitude. D’une part, Adriana Kugler, gouverneure de la Fed, a signalé une progression lente vers l’objectif d’inflation de 2 %. D’autre part, Raphael Bostic, président de la Fed d’Atlanta, a exprimé sa prudence face à la persistance de l’inflation. Ainsi, cette divergence d’opinion maintient un climat d’incertitude sur la trajectoire monétaire future.

lingot-argent

Quels effets auront les droits de douane américains sur l’argent à partir du 2 avril ?

À l’approche du 2 avril, date à laquelle les nouveaux droits de douane américains entreront en vigueur sur les importations en provenance de 15 partenaires commerciaux, les tensions commerciales se renforcent. En conséquence, ces barrières tarifaires pourraient accentuer la volatilité économique et générer une pression inflationniste supplémentaire. Dans ce contexte, la demande d’argent comme couverture contre l’érosion monétaire pourrait être stimulée.

Prévision technique du cours de l’argent aujourd’hui 26/03 (XAG/USD)

Quelles sont les prévision du cours de l’argent aujourd’hui ? Aujourd’hui, le cours de l’argent (XAG/USD) s’élève à 33,75 dollars l’once.

Ainsi, le point pivot, qui représente un seuil clé d’inflexion, est à 34 dollars l’once. Les niveaux de résistance immédiats à surveiller se trouvent à 33,96 dollars l’once et 34,21 dollars l’once. En effet, franchir ces seuils serait un signe considérable d’une tendance haussière potentielle pour l’argent.

En revanche, les niveaux de support, qui fournissent des zones de protection contre une baisse des prix, sont placés en dessous du point pivot. Les principaux supports se trouve à 33,10 dollars et 32,99 dollars l’once.

En effet, si le prix descend en dessous de ces niveaux de support, cela marquerait une l’entrée dans une tendance baissière. Et pourrait offrir des opportunités d’achat de pièce d’argent supplémentaires pour les traders. Cette chute en-dessous des niveaux de support risquerait de provoquer des replis. Ainsi, le cours de l’argent fluctue selon les cotations mondiales, influencé par l’offre, la demande et les facteurs économiques globaux.

Prévision du cours de l’argent aujourd’hui 26/03 & FAQ sur l’argent

Pourquoi l’argent est-il utilisé dans l’industrie ?

L’argent est un excellent conducteur thermique et électrique. Il est utilisé dans l’électronique, l’énergie solaire et le secteur médical, ce qui renforce sa demande et influence son prix sur le marché.

Quelle est la différence entre l’argent métal et l’argent papier ?

L’argent métal désigne l’argent physique sous forme de lingots ou pièces, tandis que l’argent papier représente des produits financiers comme les ETF, qui suivent son cours sans détention physique.

Pourquoi l’argent est-il plus abordable que l’or ?

L’argent est plus abondant que l’or et a une production minière plus élevée. Sa demande étant en grande partie industrielle, son prix est aussi influencé par la conjoncture économique mondiale.

Comment reconnaître de l’argent véritable ?

L’argent pur est souvent marqué « 999 » ou « 925 » pour l’argent sterling. Il ne réagit pas aux aimants et peut être testé avec un kit d’acide ou une analyse par spectrométrie.

L’argent peut-il disparaître des réserves mondiales ?

Les stocks d’argent diminuent en raison de son usage industriel croissant. Contrairement à l’or, l’argent est souvent consommé et non recyclé, ce qui pourrait raréfier son offre à long terme.

Prévision du cours de l’or 26/03 : Prochain pic à 3 200 $ pour l’or ?

Prévision du cours de l’or aujourd’hui 26/03. Aujourd’hui, le prix de l’or reste sur une trajectoire stable, alors que les investisseurs surveillent de près l’évolution des politiques économiques et géopolitiques mondiales. Les tensions commerciales, les anticipations de baisses de taux par la Réserve fédérale (Fed) et les fluctuations du dollar américain influencent fortement la demande pour le métal précieux.

Prévision du cours de l’or 26/03 : Le cours de l’or franchira-t-il les 3 200 $ prochainement ?

Prévision du cours de l’or aujourd’hui 26/03. Aujourd’hui, le cours de l’or (XAU/USD) est en hausse de 0,2 % et s’élève à 3 026,065 dollars l’once à 09h49 UTC+1. En outre, le prix du kilo d’or est estimé à 90 072,02 euros et le prix du gramme d’or 24 carats à 90.07 euros.

Prix du gramme d’or selon les différents carats au 26/03/25Prix/g
Or 999999,9 ‰24 carats90,072
Or 917917 ‰22 carats82,596
Or 900
Or 875
900 ‰
875 ‰
21,6 carats
21 carats
80,973
78,813
Or 750750 ‰18 carats67,554
Or 585585 ‰14 carats52,692
Or 375375 ‰9 carats33,777
Or 333333 ‰8 carats29,993
Ordents90 %82,596
Prix en évolution permanente – abacor.fr

Rachat d’or

Quelles seront les prochaines annonces de la Fed ?

Les investisseurs attendent avec impatience les prochaines déclarations des responsables de la Réserve fédérale. En effet, plusieurs prévisions indiquent que la Fed pourrait procéder à deux baisses de taux de 25 points de base d’ici la fin de l’année. Dans ce contexte, cette perspective renforce l’attrait de l’or, qui ne génère pas de rendement. Mais reste une valeur refuge en période d’incertitude économique.

Par ailleurs, les marchés financiers anticipent déjà une flexibilité monétaire qui pourrait affaiblir le dollar. Ce qui soutiendrait ainsi la hausse du cours de l’or. Néanmoins, toute prise de position plus stricte de la Fed pourrait tempérer cette tendance haussière.

Des discussions en cours sur un possible cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine

Sur le front international, la situation entre la Russie et l’Ukraine reste donc sous haute surveillance. En effet, des discussions auraient été engagées pour des accords de cessez-le-feu temporaire. Ce qui pourrait affecter la demande d’or à court terme. Cependant, tant que l’incertitude géopolitique persiste, l’or conserve son statut de valeur refuge pour les investisseurs cherchant à se protéger des fluctuations des marchés.

lingot or

Les banques centrales prévoient de poursuivre leurs achats d’or en 2025

Les banques centrales, notamment celles de la Chine et de la Pologne, continuent d’augmenter leurs réserves en or. Ainsi, cette tendance renforce la pression haussière sur le métal jaune et envoie un signal positif aux investisseurs particuliers. De plus, certains experts estiment que cette dynamique pourrait propulser l’or au-delà des 4 000 $ l’once à moyen terme.

Prévision du cours de l’or 26/03 : Le dollar fléchit après avoir atteint des sommets

Le dollar américain, après avoir atteint un sommet en trois semaines, a reculé en raison de la baisse de la confiance des consommateurs aux États-Unis. En effet, l’indice du Conference Board a chuté à 92,9 en mars, marquant son niveau le plus bas depuis plus de quatre ans. Ainsi, cette tendance accentue la demande pour des actifs non productifs comme l’or.

Par ailleurs, l’anticipation des droits de douane américains prévus pour le 2 avril ajoute un facteur d’incertitude. De ce fait, ces nouvelles mesures pourraient accentuer la volatilité des marchés et renforcer l’attrait de l’or en tant que valeur refuge.

Vers de nouveaux sommets pour l’or en 2025 ?

Avec un prix dépassant actuellement les 3 025 $, l’or reste fermement ancré au-dessus du seuil des 3 000 $. En outre, les prévisions les plus optimistes tablent sur une progression vers les 3 200 $ d’ici septembre, portée par les incertitudes économiques, les décisions de la Fed et les tensions géopolitiques mondiales.

Par ailleurs, les prochaines données économiques, notamment l’indice des prix PCE aux États-Unis, seront déterminantes pour la trajectoire du métal jaune. Ainsi, d’ici là, les investisseurs continueront de suivre avec attention l’évolution des marchés et des politiques monétaires.

Prévision technique du cours de l’or aujourd’hui 26/03 (XAU/USD)

Quelles sont les prévisions du cours de l’or aujourd’hui ? Aujourd’hui, le cours de l’or (XAU/USD) s’élève à 3 026,065 dollars l’once.

Ainsi, le point pivot, qui représente un seuil clé d’inflexion, est à 3 035 dollars l’once. Le niveau de résistance immédiat à surveiller se trouve à 3 046,11 dollars l’once. En effet, franchir ces seuils serait un signe considérable d’une tendance haussière potentielle pour le métal jaune.

En revanche, les analystes placent les niveaux de support en dessous du point pivot, offrant ainsi des zones de protection contre une baisse des prix. Les principaux supports se trouve à 3 000 dollars l’once et 2 996 dollars l’once.

Dès lors, ces niveaux sont cruciaux pour maintenir la stabilité du cours de l’or en cas de pression à la baisse. En effet, si le prix descend en dessous de ces niveaux de support, cela marquerait une l’entrée dans une tendance baissière. Et pourrait offrir des opportunités d’achat de lingots et pièces d’or supplémentaires pour les traders. Cette chute en-dessous des niveaux de support.

Prévision technique du cours de l’or 26/03 & FAQ sur l’or

Quel est le prix de rachat de l’or aujourd’hui ?

Le prix de rachat de l’or dépend du cours en temps réel et de la pureté du métal. Consultez un expert comme Abacor pour obtenir une estimation fiable et vendre au meilleur tarif.

Quelle différence entre l’or 18 carats et 24 carats ?

L’or 18 carats contient 75 % d’or pur, tandis que l’or 24 carats est pur à 99,99 %. L’or 24 carats est privilégié pour l’investissement, tandis que l’or 18 carats est couramment utilisé en bijouterie.

Peut-on payer en espèces pour l’achat d’or ?

En France, les paiements en espèces pour l’achat d’or sont limités à 1 000 € pour les particuliers et interdits pour les professionnels, conformément à la réglementation anti-blanchiment.

Comment vérifier l’authenticité d’un lingot d’or ?

Un lingot d’or authentique possède un numéro de série, un poinçon et un certificat d’authenticité. Faites appel à un expert pour un test de vérification avant achat ou vente.

Quel est l’impact des taux d’intérêt sur l’or ?

Des taux d’intérêt bas rendent l’or plus attractif, car il ne génère pas de rendement. À l’inverse, des taux élevés peuvent freiner la demande.

Prévision du cours de l’argent 25/03 : L’argent se négocie à 33,20 $

Prévision du cours de l’argent 25/03. Le cours de l’argent, également connu sous le nom de XAG/USD, se négocie actuellement autour de 33,20 $. Ainsi, les attentes d’une politique monétaire plus souple de la Fed soutiennent le cours de l’argent cette année. Toutefois, des facteurs économiques mondiaux et des tensions géopolitiques continuent d’influencer la volatilité de ce marché.

Prévision du cours de l’argent aujourd’hui 25/03 : Le cours l’argent se négocie autour de 33,20 $

Aujourd’hui, le cours de l’argent (XAG/USD) s’élève à 33,27 dollars l’once à 11h18 UTC+1. En outre, le prix du kilo d’argent est estimé à 992,51 euros et le prix du gramme d’argent à 0,99 euros.

Vers une reprise industrielle bénéfique pour l’argent ?

Les évolutions géopolitiques, notamment en Europe de l’Est et en Chine, exercent une pression sur l’argent. Toutefois, bien que l’amélioration du climat manufacturier mondial soutienne encore la demande pour le métal précieux, les tensions géopolitiques ont incité certains investisseurs à se tourner vers l’argent en tant que valeur refuge.

Par ailleurs, les récentes évolutions en Chine, avec des attentes de soutien budgétaire accru, ont quelque peu modéré l’attrait des valeurs refuges. Réduisant ainsi la demande d’argent. Cependant, la reprise industrielle partielle pourrait stabiliser le cours de l’argent.

La Réserve fédérale américaine : Les prochaines décisions déterminantes

En effet, bien que la Fed ait récemment révisé à la baisse ses prévisions de croissance pour 2025 et augmenté ses prévisions d’inflation, elle maintient néanmoins des perspectives globales de deux baisses de taux de 25 points de base d’ici la fin de l’année.

De plus, les acteurs du marché s’attendent même à une intervention plus précoce de la Fed, éventuellement en réponse aux difficultés économiques liées aux droits de douane. Ce qui pourrait ainsi soutenir le prix de l’argent à court terme.

Prévision du cours de l’argent 25/03 : La force du dollar et son impact sur l’argent

La force du dollar américain, soutenue par des données économiques solides comme la hausse de l’indice PMI composite mondial, freine la progression du prix de l’argent. Bien que la Fed n’ait pas accéléré la baisse de ses taux, elle pourrait ajuster sa politique face aux incertitudes économiques. Celles-ci notamment liées aux droits de douane et à l’inflation persistante.

Dans ce contexte, la demande pour l’argent reste relativement stable, portée par l’anticipation d’un assouplissement monétaire, qui pourrait renforcer l’attrait des actifs physiques à moyen terme.

Des données économiques américaines à surveiller

Les prochains indicateurs économiques aux États-Unis, tels que le rapport sur les ventes de maisons neuves et l’indice manufacturier de la Fed de Richmond, seront scrutés par les investisseurs. Ils permettront de mieux évaluer l’impact de la politique monétaire et la résilience de l’économie américaine face aux pressions.

Par ailleurs, le rapport sur l’indice des prix des dépenses de consommation personnelle (PCE), prévu pour vendredi, sera un élément clé pour les prévisions à court terme. En effet, ce dernier pourrait influencer les attentes en matière d’inflation et, par conséquent, impacter directement le cours de l’argent.

Prévision technique du cours de l’argent aujourd’hui 25/03 (XAG/USD)

Quelles sont les prévision du cours de l’argent aujourd’hui ? Aujourd’hui, le cours de l’argent (XAG/USD) s’élève à 33,27 dollars l’once.

Ainsi, le point pivot, qui représente un seuil clé d’inflexion, est à 33,55 dollars l’once. Les niveaux de résistance immédiats à surveiller se trouvent à 33,61 dollars l’once et 34,10 dollars l’once. En effet, franchir ces seuils serait un signe considérable d’une tendance haussière potentielle pour l’argent.

En revanche, les niveaux de support, qui fournissent des zones de protection contre une baisse des prix, sont placés en dessous du point pivot. Les principaux supports se trouve à 33,12 dollars et 32,96 dollars l’once.

En effet, si le prix descend en dessous de ces niveaux de support, cela marquerait une l’entrée dans une tendance baissière. Et pourrait offrir des opportunités d’achat de pièce d’argent supplémentaires pour les traders. Cette chute en-dessous des niveaux de support risquerait de provoquer des replis. Ainsi, le cours de l’argent fluctue selon les cotations mondiales, influencé par l’offre, la demande et les facteurs économiques globaux.

Prévision du cours de l’argent aujourd’hui 24/03 & FAQ sur l’argent

Qu’est-ce qui influence le prix de l’argent ?

Le prix de l’argent est influencé par l’offre et la demande, l’inflation, la politique monétaire, les tensions géopolitiques et l’évolution du dollar. La demande industrielle joue aussi un rôle clé.

L’argent est-il un bon investissement en 2025 ?

En 2025, l’argent reste une option intéressante face à l’incertitude économique. Son prix pourrait bénéficier de la demande industrielle et des décisions de la Fed sur les taux d’intérêt.

Comment savoir si l’argent est authentique ?

L’argent pur est généralement marqué avec une indication de pureté (ex. : 999). Vérifiez le poids, la densité et achetez uniquement auprès de vendeurs certifiés pour éviter les contrefaçons.

Quel est le rôle de l’argent dans l’économie ?

L’argent est essentiel dans les secteurs industriels (électronique, panneaux solaires, médical). Il est aussi une réserve de valeur et un refuge en cas de crise financière.

Comment stocker l’argent de manière sécurisée ?

Stockez l’argent dans un coffre-fort personnel ou utilisez un service de stockage sécurisé chez un prestataire spécialisé. Évitez les endroits humides qui peuvent altérer le métal.

Prévision du cours de l’or 25/03 : L’or reste proche de ses sommets

Prévision du cours de l’or aujourd’hui 25/03. Le prix de l’or reste sous tension alors que le prix du métal précieux poursuivent leur ascension. L’or au comptant a franchi la barre des 3 054,340 dollars l’once le 20 mars, atteignant un sommet historique et enregistrant une hausse de plus de 15 % depuis le début de l’année. Cette flambée a entraîné une augmentation des ventes de bijoux en Asie et au Moyen-Orient, où de nombreux détenteurs d’or liquident leurs actifs pour profiter des prix élevés.

Prévision du cours de l’or 25/03 : Le cours de l’or continue de se maintenir à des niveaux records

Prévision du cours de l’or aujourd’hui 25/03. Aujourd’hui, le cours de l’or (XAU/USD) est en hausse de 0,3 % et s’élève à 3 020,965 dollars l’once à 09h47 UTC+1. En outre, le prix du kilo d’or est estimé à 89 971,06 euros et le prix du gramme d’or 24 carats à 89,97 euros.

Prix du gramme d’or selon les différents carats au 25/03/25Prix/g
Or 999999,9 ‰24 carats89,971
Or 917917 ‰22 carats82,503
Or 900
Or 875
900 ‰
875 ‰
21,6 carats
21 carats
80,973
78,724
Or 750750 ‰18 carats67,478
Or 585585 ‰14 carats52,633
Or 375375 ‰9 carats33,739
Or 333333 ‰8 carats29,960
Ordents90 %82,503
Prix en évolution permanente – abacor.fr

Rachat d’or

Les décisions de la Fed sur le maintien des taux d’intérêt

La Réserve fédérale américaine a récemment maintenu ses taux d’intérêt inchangés tout en ajustant ses prévisions économiques. Ainsi, les anticipations de croissance pour 2025 ont été revues à la baisse. Tandis que les projections d’inflation ont été relevées à 2,7 %. Dans ce contexte, l’or renforce son statut de valeur refuge, d’autant plus que les investisseurs anticipent des baisses de taux plus tard dans l’année.

Prévision du cours de l’or 25/03 : Les banques centrales augmentent leurs réserves d’or

Dans un contexte d’incertitude économique, les banques centrales poursuivent leur diversification en augmentant leurs réserves d’or. En effet, elles ont acquis 18 tonnes supplémentaires en janvier, principalement dans les économies émergentes. Cette dynamique traduit un désengagement progressif du dollar américain au profit du métal jaune, ce qui soutient la stabilité du prix de l’or.

lingot d'or

L’influence du dollar et des rendements obligataires

D’une part, le marché de l’or reste influencé par la force du dollar et les rendements obligataires américains. Actuellement, l’indice du dollar (DXY) se maintient à un niveau élevé, soutenu par des données économiques solides. D’autre part, l’incertitude sur la politique monétaire de la Fed freine les gains du billet vert. Ce qui permet à l’or de préserver sa valeur.

Perspectives à court terme : Consolidation ou poursuite de la hausse ?

Tandis que le cours de l’or se maintient au-dessus des 3 000 dollars l’once, certains analystes anticipent une consolidation du marché à court terme. En effet, le Conseil mondial de l’or et plusieurs institutions financières alertent sur une volatilité accrue liée aux incertitudes macroéconomiques. Néanmoins, si les baisses de taux d’intérêt se confirment et que les tensions géopolitiques persistent, l’or pourrait franchir les 3 100 dollars l’once prochainement.

Prévision technique du cours de l’or aujourd’hui 25/03 (XAU/USD)

Quelles sont les prévisions du cours de l’or aujourd’hui ? Aujourd’hui, le cours de l’or (XAU/USD) s’élève à 3 020,965 dollars l’once.

Ainsi, le point pivot, qui représente un seuil clé d’inflexion, est à 3 035 dollars l’once. Le niveau de résistance immédiat à surveiller se trouve à 3 046,11 dollars l’once. En effet, franchir ces seuils serait un signe considérable d’une tendance haussière potentielle pour le métal jaune.

En revanche, les analystes placent les niveaux de support en dessous du point pivot, offrant ainsi des zones de protection contre une baisse des prix. Les principaux supports se trouve à 3 000 dollars l’once et 2 996 dollars l’once.

Dès lors, ces niveaux sont cruciaux pour maintenir la stabilité du cours de l’or en cas de pression à la baisse. En effet, si le prix descend en dessous de ces niveaux de support, cela marquerait une l’entrée dans une tendance baissière. Et pourrait offrir des opportunités d’achat de lingots et pièces d’or supplémentaires pour les traders. Cette chute en-dessous des niveaux de support.

Prévision technique du cours de l’or 25/03 & FAQ sur l’or

Comment évolue le cours de l’or ?

Le cours de l’or fluctue selon l’offre et la demande, l’inflation, les taux d’intérêt et les crises économiques. Suivez la cotation en direct pour connaître son prix actuel.

Quel est le meilleur type d’or pour investir ?

Les lingots d’or de 1 once ou 1 kg et les pièces cotées comme le Napoléon 20F et le Krugerrand sont les plus prisés. L’or physique est privilégié pour sa sécurité et son exonération de TVA.

Où acheter de l’or en toute sécurité ?

Achetez votre or auprès d’un spécialiste reconnu comme Abacor, certifié par la Banque de France. Vérifiez l’authenticité des produits et exigez une facture.

L’or est-il un placement rentable ?

L’or est un actif refuge qui protège contre l’inflation et les crises financières. Son prix ayant tendance à augmenter sur le long terme, il est considéré comme un investissement sûr sur le long terme.

Peut-on stocker de l’or chez soi ?

Oui, mais il est recommandé d’utiliser un coffre-fort sécurisé. Pour plus de sûreté, les services de garde spécialisés garantissent une conservation optimale.

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