L’Or repasse au dessus de 50400 euros, Hong-Kong au cœur des inquiétudes

Le 28/05/2020 à 14H00 : Actuellement à 50 400 euros, le prix de l’or au comptent est repartit à la hausse après avoir lourdement chuté hier. La cotation française quant à elle s’affiche à 49 890 euros, identique à 10 euros près qu’hier.
Les bourses européennes s’affichent encore dans le vert ce jeudi avec la poursuite de la reprise et les annonces d’aides. Cependant, les investisseurs sont prudents face à la hausse des tensions entre les États-Unis et la Chine.

Ainsi, peu avant 11 heures, le DAX, le CAC 40 et le FTSE 100 avancent respectivement de +0,9%, +0,8% et +0,7%.

La poursuite des mesures de déconfinement dans le monde font espérer une reprise de l’activité économique rapide. Les annonces des gouvernements et institutions pour aider à relancer l’économie rassurent mes investisseurs.

Les investisseurs sont encore dans l’attente d’une nouvelle estimation de la croissance du PIB au premier trimestre, des commandes de biens durables et des inscriptions aux allocations chômage aux États-Unis.

Cependant, la confiance des entrepreneurs en Zone Euro s’enfonce à -2,43 au mois de mai malgré le déconfinement, après -1,81 en avril. De plus, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A en France (hors Mayotte) enregistre sa plus forte hausse en avril 2020 avec +843 000 par rapport à mars (+22,6 %) selon la Dares. C’est là son plus haut niveau depuis début 1996 (4 575 500).

Les places de marchés sont donc toujours portées par l’optimisme entourant le redémarrage de l’économie mondiale. Cependant, les bourses européennes avancent avec prudence face à la situation à Hong-Kong.

Les tensions en Asie

Les places boursières chinoises sont pénalisées par la guerre des mots entre la Chine et les États-Unis. Les protestations contre le projet de loi de sécurité nationale prennent de l’ampleur.

En effet, le parlement chinois a largement approuvé la loi sécuritaire dans l’ancienne colonie britannique, la menaçant de nouveau d’instabilité. Les relations avec les États-Unis pourraient aussi en être dégradées.

De plus, le secrétaire d’État américain, Mike Pompeo, a déclaré mercredi devant le Congrès américain que Hong Kong ne pouvait désormais plus prétendre à un statut spécial de la part des États-Unis car la Chine avait nui fondamentalement à l’autonomie de la région administrative spéciale.

Enfin, la Banque Centrale Européenne estime que le Coronavirus pourrait engendrer la prochaine crise financière.

La pandémie de coronavirus a amplifié des sources de vulnérabilité financière et fait planer la menace de nouvelles crises en provoquant l’augmentation des dettes et des difficultés dans le secteur bancaire, estime la Banque centrale européenne mardi.

De plus, le coût la crise s’étalera sur le long terme et certains pays pourraient rencontrer des difficultés pour rembourser leurs dettes, ce qui augmenterait le risque de les voir contraints de sortir de la zone euro, ajoute la BCE dans sa revue de stabilité financière.

Elle évoque aussi les risques liés à l’endettement des entreprises, à la faible rentabilité des banques et à l’éventualité d’une correction sur les prix immobiliers.

Rien n’est sur pour l’instant, les investisseurs croient en la reprise de l’activité économique globale, mais restent très prudents avec l’escalade des tensions en Asie. Nous nous souviendrons de l’annonce de la BCE dans 1 an, quand les États, banques centrales et institutions auront usé de tous leurs outils pour relancer l’économique. Nous pourront a ce moment voir leur effet, positif, négatif, ou nul.

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